L'économie américaine «proche» des objectifs fixés par la Fed

Publié le 22/08/2016 à 06:44

L'économie américaine «proche» des objectifs fixés par la Fed

Publié le 22/08/2016 à 06:44

Par AFP

Le vice-président de la banque centrale américaine Stanley Fischer a affirmé dimanche que l'économie américaine «était proche des objectifs» que la Fed s'est fixés en terme d'emploi et d'inflation pour relever les taux d'intérêt.

Sans donner davantage d'indication sur les intentions du Comité monétaire lors de sa prochaine réunion les 20 et 21 septembre, le numéro deux de la Fed est paru relativement optimiste sur les performances de l'économie américaine dans un discours à Aspen (Colorado).

«Nous sommes proches de nos objectifs», a-t-il estimé. Même si l'économie «a fait moins bien» en terme de hausse des prix, avec un taux d'inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) de 1,6% sur un an, selon l'indice PCE, la cible des 2% d'inflation est devenue «un objectif réalisable».

Sur le front de l'emploi, M. Fischer s'est félicité de l'amélioration du marché du travail malgré les obstacles depuis deux ans. 

Parmi les chocs internationaux qui avaient «le potentiel d'affecter l'économie américaine», il a cité la crise de la dette grecque, l'appréciation de 20% du dollar, le ralentissement de la croissance chinoise, les turbulences des marchés financiers au début de l'année et le Brexit.

«Le fait que l'économie soit proche du plein emploi est une réussite remarquable et peut-être sous-estimée», a ajouté M. Fischer. 

Évoquant l'idée, nouvellement répandue par plusieurs économistes, selon laquelle le taux d'intérêt «normal» ou «d'équilibre» de l'économie américaine (ie: un taux optimum qui ne ralentit ni accélère la croissance) serait désormais plus bas du fait de la faible croissance et productivité nécessitant des taux d'intérêt au jour le jour plus bas également, M. Fischer l'a rejetée, excluant le recours à des taux d'intérêt négatifs.

 «C'est quelque chose que la Fed n'a pas l'intention d'introduire», a-t-il affirmé.

Selon lui, la faiblesse de la productivité pourrait en partie s'expliquer par l'incapacité de l'outil statistique à mesurer l'impact des nouveaux produits technologiques.

Enfin le numéro deux de la Réserve fédérale a plaidé pour que des mesures budgétaires et réglementaires prennent le relais de la politique monétaire pour doper la croissance. «La politique macroéconomique ne peut se résumer à la politique monétaire», a-t-il affirmé. Il prône des investissements dans l'amélioration des infrastructures, dans l'éducation et dans l'aide à l'investissement privé.

 

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