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Même si le contexte économique est incertain, les consommateurs nord-américains sont friands du crédit, rapporte le dernier sondage trimestriel mené par des professionnels des risques bancaires américains et canadiens.

Presque la moitié (46%) des banquiers sondés par FICO, une firme connue pour son Score FICO, une mesure standard du risque de crédit à la consommation aux États-Unis, anticipent une hausse de la demande pour le crédit au cours des six prochains mois. Seuls 16% des banquiers s’attendent à une baisse de cette demande.

Ce sondage effectué par FICO pour le compte de l’Association internationale des professionnels de la gestion des risques (PRMIA) a recueilli les réponses de 114 gestionnaires de risques de banques aux États-Unis et au Canada en septembre 2013.

Les données révèlent aussi que près de la moitié des banquiers (46%) pensent que les demandes de marges de crédit vont augmenter au cours des six prochains mois. À l’opposé, 8% des financiers anticipent une baisse de cette demande.

«Le thème de la reprise économique semble être 'lent et constant',» affirme le Dr Andrew Jennings, chef analyste chez FICO et chef de FICO Labs, dans un communiqué. «Les dépenses et les revenus des consommateurs ont fait un léger bond au cours de l'été. Je suis persuadé que ceci a contribué au sentiment parmi les personnes sondées que les emprunts des consommateurs sont sur le point d'augmenter. Reste à voir si la fermeture du gouvernement américain incitera les consommateurs à resserrer les cordons de la bourse.»

Les Canadiens plus enclins à emprunter que les Américains

Le sondage a aussi révélé qu'au Canada, la volonté de solliciter du crédit diffère de celle du voisin américain.

«Malgré les récents avertissements émis par le gouvernement fédéral et la Banque du Canada à propos de l'endettement des ménages, notre sondage montre que 54% des personnes sondées croient que les consommateurs canadiens feront plus de demandes de crédit au cours des six prochains mois, comparativement à la moyenne nord-américaine de 46%», affirme dans un communiqué Cheryl Woodburn, directeur principal de FICO Canada. 

À propos de la hausse anticipée de leurs portefeuilles de prêts, la moitié de tous les répondants (50%) estiment que la tranche d’emprunteurs âgés de 30 à 39 ans contribuera le plus à la hausse des crédits. Près du quart des personnes sondées (22%) pensent que les emprunteurs âgés de 20 à 29 ans y contribueront le plus. Pour leur part, 18% des répondants s’attendent à une hausse plus importante en provenance des emprunteurs de 40 ans ou plus.