L'action de Swatch fléchit après le lancement de l'Apple Watch

Publié le 10/09/2014 à 06:24

L'action de Swatch fléchit après le lancement de l'Apple Watch

Publié le 10/09/2014 à 06:24

Par AFP

Photo: Bloomberg

L'action de Swatch Group, le numéro un mondial de l'horlogerie, était sous pression mercredi à la Bourse suisse après l'annonce du géant informatique Apple qui a dévoilé la veille sa montre connectée.

Mercredi matin, le titre perdait 1,52% à 492,90 francs suisses alors que l'indice SMI des valeurs vedettes de la place suisse cédait 0,35%.

Le géant californien a dévoilé hier à Cuppertino son «Apple Watch» lors d'un événement très attendu des investisseurs et des afficionados de la marque à la pomme.

Déclinée en trois collections, dont une «Apple Watch Edition» dorée à l'or jaune ou rose 18 carats, elle offrira toute une série de fonctionnalités, permettant de surveiller le rythme cardiaque de son utilisateur, les calories qu'il brûle mais aussi d'accéder à l'assistant vocal Siri, de lire ou répondre à des messages...

Sa commercialisation est prévue pour début 2015, avec un prix d'entrée de 349$US.

«Cela pourrait affecter les marques de Swatch Group en dessous de 1000 francs suisses», a commenté Michael Romer, analyste chez J. Safra Sarasin, dans une note, qui a notamment cité Swatch, Tissot, Certina et Mido.

Ce segment contribue à environ 20% de son résultat opérationnel, selon les estimations, a-t-il quantifié, le groupe suisse ne publiant pas le détail des ventes de chaque marque.

«Dans l'ensemble, nous voyons cette nouvelle concurrence d'Apple comme sérieuse mais pas aussi déstabilisante que redoutée pour l'industrie horlogère traditionnelle et son plus gros producteur, Swatch Group», a-t-il toutefois jugé.

Connu pour ses marques en plastiques multicolores, le groupe suisse est à la tête d'un vaste portefeuille de marques, qui inclut notamment de luxueuses griffes horlogères telles qu'Omega, Breguet ou Blancpain.

Michael Romer a confirmé sa recommandation d'achat, soulignant, comme d'autres analystes, que la récente faiblesse du titre montrait que le marché avait déjà intégré la nouvelle dans le cours de Bourse.

 

 

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

Il y a 36 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.