Investissement Québec ajoute 3 bureaux à son réseau

Publié le 24/04/2018 à 06:00

Investissement Québec ajoute 3 bureaux à son réseau

Publié le 24/04/2018 à 06:00

Par François Normand

L'équipe régionale de direction IQ. Avant: Lydia Paré, Ouest de Montréal et Outaouais; Jean-Maxime Nadeau, Coopératives; Bernard Rousseau, Centre et Est de Montréal; Dominique Chaussé, Rive-Sud et Montérégie. Rangée du haut: Luc Régnier, Capitale-Nationale, Sonya Cliche, Chaudière-Appalaches; Marc Langlois,Rive-Nord et Abitibi; Guylaine Mathieu, Centre-du-Québec; Julie Simard, Saguenay et Côte-Nord;Simon Pelletier, Bas Saint-Laurent et Gaspésie; Jocelyn Beauchesne, v-p Réseau régional.

Le client a toujours raison, dit l’adage. Une situation qui s’applique bien à la nouvelle stratégie d’Investissement Québec, qui élargit son réseau régional pour se rapprocher et mieux répondre aux besoins des entrepreneurs qui le lui demandaient.

«On a fait faire des sondages, et il est sorti clairement qu’il y avait le besoin d'être plus près et plus présent», confie le PDG d’Investissement Québec, Pierre Gabriel Côté,

Ainsi, la société d’État fait passer le nombre de ses directions régionales de 7 à 10, avec trois nouveaux bureaux. Ils se retrouvent dans des regroupements régionaux : Saguenay-Lac-Saint-Jean et Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie ainsi que l’ouest de Montréal et l’Outaouais.

Au total, Investissement Québec compte 17 bureaux au Québec, soit dix directions régionales et sept antennes (une représentation minimale avec un directeur de compte).

Une nouvelle approche pour les entrepreneurs

La société d’État change aussi son approche sur le terrain.

Les spécialistes d’Investissement Québec consacreront désormais plus d’énergie pour aider les entreprises à démarrer, à monter des projets ou à faire de l’intelligence d’affaires (de la veille technologique, par exemple).

Enfin, Investissement Québec veut augmenter sa rapidité d’exécution et sa flexibilité dans le traitement des dossiers d’entrepreneurs, tout en étant plus proactive.

«Nous n’attendons pas que le téléphone sonne; nous allons aller cogner aux portes des entreprises», explique Pierre Gabriel Côté.

Avec cette nouvelle stratégie, Investissement Québec compte bien accroître son impact sur l’économie québécoise dans laquelle elle investit déjà 1,5 milliard de dollars en moyenne par année.

Ses trois secteurs privilégiés sont le minier, le manufacturier (qui crée de plus en plus d’emplois dans les services) et les technologies de l’information.

Un investisseur très patient

L’organisme appuie les entreprises du Québec de deux manières. Elle peut offrir tous les programmes du gouvernement aux sociétés et elle investit aussi dans des projets à même ses fonds propres (un peu plus de 1G$ par année).

Investissement Québec est un «investisseur patient», souligne son PDG.

Par exemple, la société a investi durant 15 ans pour le projet de mine de diamants (Renard) de Stornoway avant que la minière ne commence à produire des pierres précieuses en octobre 2016.

«Il n’y a pas une institution financière au Québec qui puisse dire qu’elle peut attendre 15 ans dans un projet», affirme Pierre Gabriel Côté.

Contrairement au Fonds de solidarité et à la Caisse de dépôt, Investissement Québec n’a pas à produire «un rendement pur» pour ses actionnaires. L’organisme livre plutôt un «rendement économique» en investissant dans des projets à très long terme qui crée des emplois et stimule l’activité économique au Québec.

«Nous rendons des projets finançables», insiste le patron d’Investissement Québec. Aussi, après quelques années d’investissement patient, des investisseurs institutionnels et des fonds privés (moins patient) peuvent prendre une participation.

Par contre, la société d’État ne doit pas perdre d’argent au terme de ce processus. En fait, son rendement ne doit pas être inférieur au coût d’emprunt du gouvernement québécois sur le marché obligataire qui oscille de 2 à 3%.

 

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