Davos : le développement durable pourrait devenir un facteur de compétitivité

Publié le 28/01/2011 à 18:58

Davos : le développement durable pourrait devenir un facteur de compétitivité

Publié le 28/01/2011 à 18:58

Par Suzanne Dansereau

Photo : Lesaffaires.com

Si tout va comme prévu, la faible empreinte écologique d’un pays sera un facteur de compétitivité reconnue par le Forum de Davos.

Un comité international du Forum économique mondial devrait en effet accoucher d’ici un an d’une proposition préliminaire visant à inclure le développement durable comme facteur de compétitivité mondiale entre les pays, a indiqué Clément Gignac, le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec, qui est le seul élu canadien à siéger sur ce comité.

« Nous sommes dans les premières phases de nos travaux, mais nous pouvons espérer un rapport préliminaire l’an prochain et un changement concret dans deux ans » a-t-il indiqué.

Chaque année, le Forum économique mondial publie un classement mondial des pays en fonction de leur compétitivité. Ce classement, qui est consulté par les grandes entreprises, prend en compte plusieurs critères, comme le niveau de taxation, la corruption, etc. Mais jusqu’à maintenant l’empreinte écologique de ces pays ne fait pas partie des facteurs de compétitivité.

Le comité de Davos a pour but d’intégrer ce facteur. « Mais cela n’est pas si simple », souligne le ministre. « Il faut examiner ce qu’on inclura dans ces facteurs : le traitement des déchets? Le reboisement? Les émissions de gaz à effet de serre? La gestion de l’eau, etc. »

Autre défi : comment s’assurer que des taxes ayant pour but d’inciter les émetteurs à réduire leur empreinte écologique ne seront pas vues comme un facteur nuisant à la compétitivité d’un pays, ce qui est le cas présentement le cas dans le classement pour tout impôt aux entreprises.

PLUS : Davos 2011 : Gignac à la défense du développement durable

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

Il y a 23 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.