Mike Pratt, un vétéran du commerce de détail, aurait été approché par Rona.

Peu de temps après avoir annoncé la fermeture surprise de 15 établissements au pays et la mise à pied de 900 employés, la chaîne Best Buy Canada doit composer avec le départ de son dirigeant, le vétéran Mike Pratt.

Selon le Financial Post, M. Pratt a annoncé aux employés de l’entreprise mardi qu’après 24 ans passés chez le détaillant, il quittera la chaîne en mars pour diriger une société américaine.

Ron Wilson, vice-président principal de la mise en marché, du marketing et du commerce électronique, assurera l’intérim à la tête de Best Buy Canada.

Citant des sources de l’industrie, le Financial Post signale que M. Pratt a été courtisé par Rona, qui est à la recherche d’un remplaçant d’expérience pour redresser la chaîne. M. Pratt a aussi été approché par le fonds d’investissement privé Bain Capital, qui possède notamment les magasins de jouets Toys R Us, dont le PDG vient de démissionner.

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Bain est aussi actionnaire de Domino’s Pizza, Gymboree et la chaîne de produits créatifs Michael’s, qui vient d’ouvrir ses premières succursales au Québec.

«Best Buy n’est pas heureuse de le voir partir, mais plusieurs entreprises cherchaient à le recruter», a indiqué un dirigeant de Best Buy qui a requis l’anonymat. Cette source a précisé que M. Pratt avait accepté un poste de direction au sein d’une entreprise appartenant à Bain.

Le principal intéressé a commencé sa carrière comme vendeur chez Future Shop après avoir terminé l’université en 1990. Il n’a pas commenté son départ.

Pour les observateurs, un changement à la tête de Best Buy Canada n’est pas surprenant, car le détaillant de produits électroniques est en pleine transformation, en raison de la rude concurrence que livrent les détaillants en ligne comme Amazon.

Le secteur des produits électroniques a par ailleurs connu une année difficile en 2012. Les ventes d’appareils électroménagers et d’appareils électroniques ont chuté de 4,7 % au cours des 11 premiers mois de 2012, la pire performance de tous les secteurs compilés par Statistique Canada.