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SNC-Lavalin et WSP Global ont toutes deux indiqué, mercredi, avoir reçu le feu vert de l'Autorité des marchés financiers pour miser sur des contrats publics au Québec.

L'autorisation de l'AMF est requise depuis décembre 2012, avant que des entreprises puissent obtenir ou renouveler des contrats ou des sous-contrats dans la province.

Cette autorisation, valide pour trois ans, est nécessaire pour les contrats publics d'une valeur de plus de 10 millions $, ou de 40 millions $ dans le cadre des projets de construction. Le feu vert de l'AMF est aussi requis pour les contrats de plus de 100 000 $ octroyés par la Ville de Montréal.

SNC-Lavalin et WSP Global, anciennement connue sous le nom de Genivar, ont été éclaboussées lors des audiences de la commission Charbonneau.

SNC-Lavalin a applaudi la décision de l'AMF et répété qu'elle s'est engagée à travailler avec le gouvernement du Québec pour parvenir à un règlement global, final et équitable de ses infractions antérieures.

Les travaux de la commission Charbonneau sur la corruption au sein de l'industrie de la construction se sont notamment attardés à un ancien haut dirigeant de WSP Canada au sujet de dons illégaux de 500 000 $ à des partis politiques. La firme a aussi été citée dans des allégations de partage de contrats.

En tout début du mois dernier, la firme d'ingénierie a annoncé qu'elle adoptait un nouveau nom et avec un nouveau symbole boursier, WSP Global. Genivar avait fait l'acquisition de l'entreprise britannique WSP Group PLC au milieu de 2012 pour l'équivalent de 442 millions $ CAN, un geste qui avait permis à l'entreprise d'élargir ses activités à l'extérieur du Canada et de tripler ses revenus totaux.

WSP compte approximativement 15 000 employés répartis dans 35 pays.

Le titre de SNC avance de 1,8% à 46,52$ au moment de mettre en ligne. Celui de WSP avance pour sa part de 0,39% à 33,16$.