Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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En difficultés financières, Stornoway (SWY, 0,39$), l’exploitant du projet diamantifère Renard, à la baie James, dans le Nord-du-Québec, a complété un refinancement de 129 millions $ afin d’assurer la poursuite de ses activités. L’entreprise établie à Longueuil a notamment annoncé mardi avoir obtenu un congé de paiement de deux ans, jusqu’au 30 juin 2020, sur ses prêts contractés auprès d’Investissement Québec (IQ) et du Fonds de solidarité FTQ. Par l’entremise d’une filiale, le bras financier du gouvernement québécois est le plus important actionnaire de Stornoway, puisqu’il possède 25,08 pour cent des actions en circulation, selon les données de Thomson Reuters.
Bell Canada (BCE, 52,45 $) et sa division des médias ont remporté une victoire dans leur bataille contre les restrictions réglementaires visant leurs activités en tant que producteurs et distributeurs de contenu télévisé. La Cour d’appel fédérale a rendu une décision partagée, à deux voix contre une, soutenant l’argument de Bell qui veut que la Loi sur la radiodiffusion n’autorise pas le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à appliquer son « code sur la vente en gros ». Le CRTC a introduit ce code en 2015 à la suite de vastes consultations publiques, appelées « Parlons télé », qui ont mené à un certain nombre de réformes pour les entreprises de médias réglementées.
Le géant américain PepsiCo (PEP, 109,25$US) a affiché mardi un bénéfice de 2,5 milliards $ US ou 1,75 $ US par action au troisième trimestre. Son bénéfice ajusté s'est chiffré à 1,59 $ US par action, tandis que les analystes interrogés par la firme Zacks Investment Research attendaient un profit de 1,56 $ US par action. Ses revenus trimestriels ont atteint 16,49 milliards $ US, tandis que les économistes prédisaient des recettes de 16,38 milliards $ US. Le titre de PepsiCo est en déclin de 8 pour cent depuis le début de l'année et de près de 1 pour cent sur douze mois.
Aliments Maple Leaf (MFI, 30,69$) a annoncé mardi l’acquisition de la firme québécoise Produits alimentaires Viau pour 215 millions $.Le président et chef de la direction des Aliments Maple Leaf, Michael McCain, a expli qué que cette acquisition augmentera la présence de son entreprise dans ce secteur, en plus d’accroître sa capacité de production au Québec. La transaction comprend 30 millions $ en actions de Maple Leaf. Elle devrait être finalisée en décembre et nécessitera l’approbation des autorités réglementaires.
Le PDG de BMW(BMW, 78,27€), Harald Krüger, n'a pas souhaité faire de prévision lundi à Paris sur un redressement de la rentabilité du constructeur automobile allemand haut de gamme l'an prochain, une semaine après un avertissement sur résultats pour cette année. «Je n'oserais pas sortir du bois maintenant car il y a tellement de volatilité» sur les marchés, a-t-il déclaré lors d'une table ronde avec des journalistes au Mondial de l'Auto. «Les pronostics sont de plus en plus difficiles. La rentabilité est bien sûr sous pression». Il a confirmé prévoir une marge opérationnelle des activités automobiles «au-dessus de 7%» en 2018, donc inférieure à l'éventail de 8% à 10% dans lequel il se situait depuis la fin de la crise financière de 2008, et qui reste «un objectif stratégique».
Le géant chinois de l'électroménager Haier, qui souhaite développer ses parts de marchés en Europe, a annoncé l'acquisition prochaine de Candy, fabricant d'appareils ménagers italien pour 475 millions d'euros (547 millions de dollars). Le conseil d'administration de l'entreprise a approuvé vendredi ce rachat, selon un document d'information soumis à la Bourse de Shanghai. «En joignant nos forces à l'équipe de direction de Candy, Haier ambitionne d'étendre son influence en Europe dans le domaine des objets connectés pour la maison» a indiqué le groupe dans un communiqué. Haier souhaite étendre son développement international, au moment où la Chine tente de recentrer son économie sur la consommation en s'éloignant de son ancien modèle d'investissement basé sur les infrastructures. En 2016, l'entreprise s'est offert la branche des appareils ménagers du géant américain General Electric pour 5,4 milliards de dollars.
Le groupe Veolia(VIE, 17,30€) a annoncé mardi son désengagement de l'opérateur français de transports publics Transdev, en cédant les 30% qu'il détenait encore à l'allemand Rethmann pour 340 millions d'euros. En complément de cette opération, Rethmann apportera à Transdev ses activités de transports publics en Allemagne contre 4% du capital, ce qui augmentera sa participation à 34%. L'autre actionnaire de Transdev, la Caisse des dépôts, conservera 66% du capital et 67% des droits de vote du groupe de transports publics. «Cette opération marquera pour Veolia la fin de son processus de désengagement de l'activité transport» entamé après la cession de 20% à la Caisse des dépôts en décembre 2016, a indiqué dans un bref communiqué le numéro un mondial de la gestion de l'eau et des déchets. «Nous avons décidé de rester à long terme l'actionnaire majoritaire du groupe Transdev», a répondu le directeur général de la Caisse des dépôts, Eric Lombard, lors d'une conférence téléphonique.
