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Bombardier(Tor. BBD.B) a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes à son quatrième trimestre, la société ayant entre autres souffert de la faible performance de sa division d’avions d’affaires.
Pour la période de trois mois terminée le 31 décembre, la société montréalaise a encaissé une perte nette ajustée de 141M$US ou de 0,07$US par action. Les analystes tablaient sur une perte ajustée de 0,03$US l’action.
Les revenus se sont pour leur part établis à 4,38G$US, en baisse de 12,7% par rapport à ceux de 5,01G$US réalisés au même trimestre de l’an dernier.
Les analystes visaient des recettes de 4,63G$US.
Les revenus des appareils d’affaires sont passés de 2,09G$US à 1,65G$US au plus récent trimestre. En revanche, les recettes tirées des avions commerciaux ont légèrement augmenté, passant de 644M$US à 699M$US. La division transport a quant à elle vu ses revenus fléchir de 11% à 1,94G$US.
Dans une réaction initiale, Walter Spracklin, de RBC Marché des capitaux, juge les résultats du quatrième trimestre «solides».
Il souligne que Bombardier a dégagé un bénéfice avant intérêts et impôts de 104M$US si on exclut certains éléments, ce qui est supérieur au 83M$US visés par l'ensemble des analystes.
Autre élément positif, les flux de trésoserie générés par les activités–un élément clé suivi par les analystes–, se sont élevés à 496M$US, soit nettement mieux que les 280M$US qu’il attendait.
Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, est plus nuancés. Il juge les résultats plutôt modestes. L'écart entre le bénéfice qu'il prévoit et celui qui a été révélé s'explique par des revenus plus faibles que prévu du côté de la division transport.
Tout comme son homologue de RBC, M. Poirier souligne aussi la vigueur des fonds générés par les activités.
Il souligne par ailleurs qu'aucune nouvelle commande de CSeries n'a été annonncé en même temps que les résultats trimestriels, contrairement à ce qu'ont avancé certains médias récemment.
