Barron's 500 : glissade des banques et des télécoms

Publié le 10/05/2011 à 13:49, mis à jour le 10/05/2011 à 16:38

Barron's 500 : glissade des banques et des télécoms

Publié le 10/05/2011 à 13:49, mis à jour le 10/05/2011 à 16:38

Par Stéphane Rolland

Parmi les banques canadiennes, la Banque Scotia est celle qui connaît la plus importante glissade au palmarès du Barron’s. Photo : Bloomberg.

Les banques canadiennes et les entreprises de télécommunications canadiennes ont subi une rétrogradation au palmarès des meilleures entreprises parmi les 500 plus importantes capitalisations boursières de New York, publié par l’hebdomadaire économique Barron’s.

Dans le secteur bancaire, la Banque Royale du Canada (RBC), la Banque TD et la Banque Scotia sont écartées du sommet. C’est la Scotia qui connaît la plus importante chute, en passant du 32e rang au 394e. La RBC glisse du 63e au 339e rang et la Banque TD du 64e au 264e.

Pour réaliser son palmarès, Barron’s utilise trois mesures pour donner un rang à toutes les sociétés qui comptent parmi les 500 plus grosses capitalisations boursières cotées à New York. Ces mesures sont : le rendement en trésorerie médian sur trois ans du capital investi, la comparaison entre la précédente mesure et le rendement en trésorerie du capital investi 2010, et la croissance des ventes en 2010.

Toujours dans le secteur bancaire, la Banque de Montréal recule du 107e rang au 163e. La Banque CIBC est la seule à améliorer son sort, en passant de la queue de peloton à la tête. Elle occupe le 52e rang, comparativement au 119e l’an dernier.

Du côté des télécommunications, les grandes sociétés canadiennes perdent, elles aussi, des plumes. Shaw et Rogers subissent la plus importante décote, passant du 42e au 455e rang et du 27e au 252e rang, respectivement. Telus est en tête au 215e rang, par rapport au 193e l’an dernier. BCE, quant à elle, passe du 191e au 298e.

Les grands gagnants sont…

Malaimé dernièrement, Research In Motion (RIM) est la société canadienne la mieux cotée. Au même niveau que l’an dernier, elle occupe le 8e rang. Elle est devancée de peu par sa rivale Apple, qui est passée du 59e rang au 4e rang.

Le grand gagnant du palmarès est l’équipementier Oshkosh, qui passe du 377e rang au sommet du palmarès. L’entreprise risque de ne pas conserver sa place en raison des réductions budgétaires qui risque de toucher l’armée américaine, prévient toutefois la journaliste du Barron’s.

Les analystes semblent partager cet avis. Des 16 analystes recensés par Bloomberg, 7 émettent la recommandation «acheter» et 9 en émettent une «conserver». La cible est à 40,80 $US. Depuis le début de l’année, l’action a reculé de 13,5%.

 

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