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La vigueur des prêts au particulier, des activités de gestion de patrimoine et des marchés financiers ont permis à la Banque Nationale d’afficher un bénéfice net record et supérieur aux prévisions à son troisième trimestre.

Pour la période de trois mois terminée fin juillet, la sixième banque du pays a dégagé un bénéfice net de 427M$ ou 1,20$ par action, contre 374M$ ou 1,07$ l’action à la même période l’an dernier. Ce bénéfice exclut certains éléments particuliers.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,11$ par action.

En prenant en compte les éléments non récurrents, comme des charges liées à l’intégration des activités de TD Waterhouse, le bénéfice net s’établit à 441M$ ou 1,24$ par action, comparativement à 402M$ ou 1,16$ l’action à la même période il y a un an.

Le PDG de la Banque Nationale, Louis Vachon, a souligné dans un communiqué que « les résultats du troisième trimestre de tous les secteurs d'activité de la Banque Nationale sont en bonne progression par rapport à la même période en 2013, notamment pour les secteurs de Gestion de patrimoine et des Marchés financiers.

«La croissance du volume de prêts du secteur des Particuliers et Entreprises est soutenue et l'excellente qualité du portefeuille de créances se maintient », a ajouté M. Vachon.

Le crédit aux particuliers a affiché une croissance de 7% sur un an, les plus fortes hausses provenant des prêts à la consommation et du crédit hypothécaire.

Les activités de gestion de patrimoine ont affiché une croissance de 31% du bénéfice net, à 64M$. La société a notamment profité de l’acquisition des activités de services institutionnels de TD Waterhouse. Enfin, les activités liées aux marchés financiers ont haussé leur bénéfice de 21% à 187M$.

Le rendement des capitaux propres de la banque, une mesure clé de l’efficacité des institutions financières, a légèrement reculé, passant de 19,5% à 19,4% au plus récent trimestre.

Reprise en vue

Par ailleurs, le grand patron de la Nationale voit d’un bon oeil les perspectives économiques de la province. «L'économie du Québec demeure stable et des signes d'accélération se pointent à l'horizon.»