Banque du Canada: une meilleure croissance, pour l'instant

Publié le 06/12/2011 à 09:29, mis à jour le 06/12/2011 à 11:51

Banque du Canada: une meilleure croissance, pour l'instant

Publié le 06/12/2011 à 09:29, mis à jour le 06/12/2011 à 11:51

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

La croissance économique du Canada devrait être « légèrement plus forte » que ce que la Banque du Canada avait anticipé en octobre, affirme mardi la Banque centrale dans son plus récent communiqué qui confirme le maintien de son taux directeur à 1 %.

Mais l’optimisme de la banque s’arrête là. La « brève récession » en Europe qu’anticipait l’institution le 25 octobre dernier devrait être « plus prononcée » que ce qu’elle croyait. Quant aux États-Unis, la croissance a été « plus robuste qu’escomptée », mais cela ne devrait pas durer.

Et ces facteurs vont peser sur la croissance du PIB canadien, rappelle la banque.

« Dans l’avenir [sic], l’affaiblissement des perspectives à l’étranger devrait modérer l’expansion du PIB au Canada par la voie des liens financiers, de la confiance et des échanges commerciaux », a commenté la banque.

Le scénario reste plus optimiste pour la fin de 2011 puisque « les dépenses des ménages sont plus dynamiques que prévu et les investissements des entreprises demeurent solides ».

Quant à l’inflation au pays, son taux devrait reculer avec la baisse des pressions sur les prix des aliments et de l’énergie, même si la hausse des prix a été plus forte que prévu ces derniers mois.

Reste que l’incertitude quant à l’économie mondiale est plus grande maintenant qu’il y a à peine un mois et demi. En Europe seulement, l’austérité budgétaire, la baisse du levier d’endettement et le resserrement des conditions financières prolongeront quelque peu la période de récession anticipée par la banque. D’autant que d’autres mesures devront être prises pour contenir la crise de la dette, plaide l’institution.

Puis, aux États-Unis, la consommation et les investissements des entreprises ont soutenu la croissance. Mais les contrecoups de l’Europe, la baisse de l’endettement des familles et les coupes budgétaires à venir à Washington vont ralentir le tout, « même si des signes portent à croire [que la croissance] est en train de passer à un rythme plus soutenable ».

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