Bourse: si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous ?

Publié le 07/07/2014 à 13:00

Bourse: si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous ?

Publié le 07/07/2014 à 13:00

Par Jean Gagnon

Près d'un membre de l'AAII sur cinq voudrait avoir quand la Fed allait cesser son programme de stimulation économique.

Gérer son portefeuille est une activité complexe. Tant de facteurs sont à considérer. L’économie, la politique, le fonctionnement des marchés, les émotions, les facteurs saisonniers, les impondérables, et bien d’autres.

Si l’on pouvait éliminer ou modifier certains de ces facteurs d’un simple coup de baguette magique, notre vie d’investisseur serait sûrement plus facile.

Que feriez-vous disparaitre, ou que changeriez-vous si vous possédiez cette baguette magique ? L’American Association of Individuals Investors (AAII) a posé la question à ses 150 000 membres la semaine dernière.

La Réserve fédérale (Fed) semble être au cours des préoccupations du plus grand nombre de répondants (soit 18 %). Ceux-ci disent qu’ils voudraient modifier la politique monétaire, voire même augmenter les taux d’intérêt. Plusieurs de ce groupe ont indiqué qu’ils aimeraient savoir comment la Fed mettra fin aux stimulants monétaires.

Le deuxième groupe le plus nombreux (17 %) utiliserait la baguette magique pour changer les politiques à Washington. Les changements impliqueraient les politiciens eux-mêmes, la réglementation financière et le système fiscal.

Pour 14 % des répondants, c’est l’environnement des marchés qu’ils changeraient. Certains d’entre eux voudraient même voir diminuer les évaluations boursières actuelles qu’ils trouvent dangereusement élevées. D’autres voudraient que l’on mette fin aux négociations à haute fréquence.

Et au quatrième rang des préoccupations, on retrouve la croissance économique. Quelques 9 % des répondants ont dit qu’ils aimeraient la voir s’accélérer.

Répartition d’actifs

À défaut de ne pas pouvoir changer les choses, les membres de l’AAII ont préféré conserver la même répartition d’actifs depuis le début de l’année. Ils continuent de favoriser les actions.

Une enquête réalisée en juin auprès des membres de l’organisme révèle que les actions et les fonds d’actions comptent pour 67 % des investissements des individus recensés. C’est le 15e mois consécutif que ce pourcentage est supérieur à la moyenne historique de 60 %.

Quant aux obligations et aux fonds d’obligations, ils occupent 16 % du portefeuille, ce qui est exactement conforme à la moyenne.

Les analystes de l’AAII confirment que ces répartitions ont très peu varié depuis le début de l’année. Le pourcentage en actions a varié à l’intérieur d’un corridor de 1,9 % alors que celui des obligations à été de 1,5 %.

L’absence de gros changement n’est pas surprenant, selon l’AAII. L’organisme tient à chaque semaine un sondage sur le sentiment des investisseurs. Depuis le début de l’année, le pourcentage des investisseurs qui se disent neutres quant aux perspectives du marché des actions pour les six prochains mois est continuellement au dessus de sa moyenne historique. Il se situe actuellement à 39,1 % comparativement à une moyenne de 30 %.

Toutefois, comme les taux obligataires demeurent à leur plus bas, les individus demeurent surpondérés en actions sur une base historique bien qu’ils ne soient ni optimistes, ni pessimistes.

 

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