Shanghai a lancé mardi son premier marché de quotas de CO2, devenant la deuxième métropole à mettre en place un tel système d'échange en Chine, pays qui est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Seulement 191 entreprises participaient pour l'instant à ces transactions à Shanghai, capitale économique de la Chine avec 23 millions d'habitants, a précisé l'agence de presse Chine nouvelle.
Pékin devait être la prochaine ville chinoise à accueillir, plus tard cette semaine, un marché carbone.
Shenzhen (sud), ville au statut de Zone économique spéciale et symbole des réformes et de la réussite économique de la Chine, avait été en juin la première ville chinoise à lancer une plateforme d'échange de droits d'émission de carbone.
La Chine prévoit de développer progressivement un marché national d'échange afin de réduire ses émissions et d'économiser l'énergie.
Pékin a annoncé des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions nocives, mais fait face à un combat de longue haleine contre la pollution, d'au moins 18 ans, selon les experts.
La Chine, deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, voit son environnement menacé par ses très nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.
En outre, le pays tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon et continue à bâtir de très nombreuses centrales thermiques.