La baisse du marché est une «correction à l'ancienne», dit Larry Fink

Publié le 05/02/2014 à 16:29, mis à jour le 06/02/2014 à 12:48

La baisse du marché est une «correction à l'ancienne», dit Larry Fink

Publié le 05/02/2014 à 16:29, mis à jour le 06/02/2014 à 12:48

Par Thomas Cottendin

Larry Fink, le dirigeant du gestionnaire BlackRock, a déclaré que le récent recul des marchés n’est qu’un revers temporaire, et non pas le début d’une crise…

«Je regarde la situation comme une correction à l’ancienne», a déclaré mercredi Larry Fink, au cours de l’émission «Market Makers» diffusée sur Bloomberg Television.

Selon M. Fink, BlackRock n’observe pas de changement dans le comportement des investisseurs à long terme. La volatilité des marchés serait donc causée par des fonds de couverture (hedge funds) qui misent tous dans la même direction, estime le gestionnaire.

Les marchés boursiers mondiaux se sont effondrés depuis le début de cette année, effaçant quelque 3000 G$ US de capitalisation boursière. Le S&P 500 a reculé d’environ 5% depuis le début de janvier et le Dow Jones a perdu 6,8%. 

«Je suis surpris que le marché soit contrarié par un ralentissement de la Chine à court terme», a-t-il dit. Une croissance plus faible en Chine n’est pas «problématique comme beaucoup de gens le pensent».

En novembre dernier, Larry Fink, estimait que la probabilité d’une chute des marchés s’élevait à 15% en raison des risques politiques en Chine, au Japon, en France et aux États-Unis. Une semaine après avoir publié son estimation, le stratège annonçait que ces craintes pour les marchés se dissipaient, à la suite de l’annonce de réformes économiques en Chine.

Dorénavant, les investisseurs ne peuvent plus compter sur les changements de politiques des banques centrales pour relancer la croissance, pense M. Fink.

Selon l’expert, la chute du marché ne devrait pas avoir d’effet sur la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de réduire son stimulus monétaire, principalement car la croissance américaine est supérieure à celle de l’année dernière, ce qui laisse à la Fed une marge de manoeuvre.

En 2012, Larry Fink avait affirmé qu’il investirait toute sa fortune dans les actions et qu’il était haussier à long terme pour les marchés américains en raison du système bancaire du pays, d’un marché immobilier américain qui se ressaisissait et de la place occupée par les États-Unis en tant que fournisseur de gaz naturel.

 

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