Photo : Bloomberg
Que faire avec les titres de Boralex, Magna International et Research in Motion ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Boralex (Tor., BLX)
Un actionnaire important du fonds de revenu Boralex refuse de vendre ses parts dans le cadre du rachat par la corporation Boralex. O'Leary Funds Management, qui détient 8,9 % des parts du fonds, espère probablement une offre supérieure, ce qui est peu probable aux yeux de Massimo Fiore, analyste chez Partenaires Versant. Vu l'incertitude entourant l'achat des parts du fonds par la corporation, M. Fiore a revu à la baisse ses prévisions sur cette dernière. Il maintient sa recommandation d'achat sur le titre, mais fait passer sa cible de 15 à 12 $. M.-C.M.
Magna International (Tor., MG.A)
La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario exige que le fabricant de pièces d'autos fournissent plus d'information à ses actionnaires concernant la valeur de 1 188 $ US par action attribuée aux 727 000 actions à 300 droits de vote chacune appartenant à son fondateur Frank Stronach, pour les éliminer. Cette demande reporte le vote sur ce rachat d'actions controversé, qui était prévu pour le 28 juin, mais ne le déraillera pas, affirme Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux. Malgré l'opposition de certains actionnaires, l'analyste s'attend à ce que la majorité d'entre eux votent en faveur du rachat de 863 millions de dollars américains parce que le titre bénéficiera d'une rééavaluation à la hausse, une fois que M. Stronach n'aura plus l'emprise de 66 % des droits de vote de Magna. M. Sklar a un cours-cible de 100 $ US ; Tasneem Azim, d¹UBS établit la sienne à 84 $ U$. D.B.
Research in Motion (Tor., RIM)
Les marchés ont sévèrement puni Research in Motion (RIM), qui a reculé de 7% vendredi dernier après avoir dévoilé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. Malgré tout, le consensus des 35 analystes sondés par Bloomberg recommande l'achat du titre de l'entreprise canadienne et établit un cours cible de 84,68 $. Jason Body, analyste de Scotia Capitaux, croit que la valeur du titre est «ridiculement» faible. «Il s'agit d'une entreprise à forte croissance dans un secteur d'activités en forte croissance», affirme-t-il. M. Body tempère les inquiétudes exprimées sur la concurrence du iPhone d'Apple et de l'Android de Google. RIM offrirait un produit unique et concurrentiel, selon lui. Kevin Manning, analyste de BMO Marchés des Capitaux, note, quant à lui, la forte croissance des revenus générés à l'extérieur de l'Amérique du Nord (14 % en un an). Tous les analystes ne sont pas si optimistes. Par exemple, l'équipe d'UBS Securities a abaissé le cours cible de RIM de 5 $ à 65 $. S.R.
