Titres en action: Boralex, Héroux-Devtek, Uni-Sélect, Fonds CI...

Publié le 10/08/2018 à 06:00, mis à jour le 10/08/2018 à 17:00

Titres en action: Boralex, Héroux-Devtek, Uni-Sélect, Fonds CI...

Publié le 10/08/2018 à 06:00, mis à jour le 10/08/2018 à 17:00

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le producteur d’énergie Boralex (BLX, 19,32%) a affiché vendredi une perte nette du deuxième trimestre 14 fois plus importante que celle de la même période l’an dernier, malgré une hausse de 3,3 pour cent de ses revenus. L’entreprise établie à Montréal a réalisé une perte nette attribuable aux actionnaires de 28 millions $, ou 36 cents par action, pour son trimestre clos le 30 juin, ce qui se compare à une perte nette de 2 millions $, ou 3 cents par action, pour la même période en 2017.

Boralex a attribué l’augmentation de sa perte à un volume de production décevant de la part de ses sites existants, à des frais d’acquisition non récurrents de 7 millions $ et à des charges de dépréciation d’actifs totalisant 12 millions $.

Héroux-Devtek (HRX, 15,17$) a affiché vendredi un bénéfice net en baisse de 11,8 % pour son premier trimestre, en plus de hausser sa prévision de ventes pour l'ensemble de l'exercice qu'elle vient d'entamer. Le fabricant de composants de trains d'atterrissage pour le marché aéronautique a affiché un profit net de 3,55 millions $, soit 10 cents par action, pour son plus récent trimestre, clos le 30 juin. En comparaison, il avait engrangé un bénéfice net de 4,03 millions $, ou 11 cents par action, pour la même période l'an dernier. Le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments non récurrents, a atteint 3,79 millions $, ou 10 cents par action, en baisse de six pour cent par rapport à l'an dernier. Les revenus de l'entreprise établie à Longueuil ont diminué de 1,3 pour cent pour s'établir à 85,8 millions $ au plus récent trimestre, par rapport à 86,8 millions $ un an plus tôt. Les analystes visaient un bénéfice ajusté par action de 11 cents et un chiffre d'affaires de 82,9 millions $, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

La croissance des activités américaines et britanniques d'Uni-Sélect (UNS, 20,36$) lui a permis d'afficher vendredi un profit net en hausse de 30,1 % et un chiffre d'affaires en progression de 35,6 % pour son deuxième trimestre, des gains qui ont été amoindris par la faiblesse du marché canadien. Le fabricant de pièces d'automobiles de Boucherville a réalisé un bénéfice net de 17,9 millions $ US, soit 42 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 juin. En comparaison, il avait engrangé un profit net de 13,7 millions $ US, ou 32 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont bondi à 461,6 millions $ US au plus récent trimestre, comparativement à 340,3 millions $ US au deuxième trimestre de l'année dernière. Pas moins de 95 % de cette augmentation de 121,3 millions $ US était attribuable aux récentes acquisitions d'Uni-Sélect, incluant 111,0 millions $ US en provenance de Parts Alliance, au Royaume-Uni. L'acquisition de ce distributeur de produits automobiles destinés au marché secondaire a été conclue à l'été 2017.

L’ex vedette des fonds communs Groupe de fonds CI (CIX, 21,59$) n’échappe plus au déclin de son industrie. Les demandes de rachats de fonds par ses clients s’accélèrent pour un troisième trimestre consécutif. Surtout, CI charcute son dividende de moitié à 0,71$ par action, au profit d’un rachat d’actions d’un milliard de dollars d’ici 18 mois. En réaction, son titre perd 2% et retourne près d’un plancher annuel. Sans étincelle visible pour raviver les ventes de fonds, Geoffrey Kwan, de RBC réduit son cours-cible de 25 à 22 $ et n'en recommande plus l'achat, imitant ainsi plusieurs de ses collègues.

Rare coup de théâtre dans le monde sédentaire de la distribution d’électricité. Emera (EMA, 39,83 $) a décidé de freiner de 8 à 5% la progression annuelle de son dividende, d’ici 2021. D’un, le service public a besoin de capitaux pour financer une phase de dépenses en capital plus élevées. De deux, son titre n’obtenait pas une évaluation supérieure pour la croissance supérieure de son dividende par rapport à son ndustrie, Après l’effet de surprise initial, soit le recul de 4% de son titre le 10 août, le tirte d'Emera devrait reprendre du mieux, car sa nouvelle politique lui procurera plus de flexibilité financière, croit Ben Pham, de BMO Marchés des capitaux qui réduit son cours cible légèrement de 50 à 49$. 

Le groupe de bureautique et matériel médical Fujifilm a fini sur un gain de 3,45% à 4.820 yens, grâce à l'annonce de résultats supérieurs aux attentes des analystes. Le PDG de la société est revenu à cette occasion sur la bataille qui l'oppose à son partenaire américain Xerox. Dans l'optique où leur mariage casserait, après l'abandon d'un projet de fusion, Fujifilm s'en tirerait sans trop de dommages, selon les commentaires du patron Kenji Sukeno, selon lequel «Xerox souffrirait nettement plus». Le groupe a aussi annoncé un plan de rachat de ses propres actions, ce qui plaît généralement aux actionnaires.

La société Pages jaunes a affiché jeudi un bénéfice en hausse pour son deuxième trimestre malgré une baisse de ses revenus, ce que le groupe de médias numériques et de solutions de marketing a attribué notamment aux réductions opérées dans sa structure de coûts. Depuis l'an dernier, Pages jaunes a réduit la taille de sa main-d'oeuvre, les charges connexes liées aux employés et ses espaces de bureaux, en plus de procéder à d'autres réductions de dépenses. Le profit net de l'entreprise montréalaise s'est établi à 16,6 millions $, soit 56 cents par action, pour le trimestre clos le 30 juin. Cela se comparait à un profit net de 2,4 millions $, ou 9 cents par action, pour la même période l'an dernier. Les revenus de Pages jaunes ont reculé de 15,7 pour cent pour se chiffrer à 163,2 millions $, comparativement à 193,5 millions $ un an plus tôt. L'entreprise a expliqué cette baisse par la diminution des produits tirés des médias et solutions numériques et des médias imprimés dans tous les secteurs, sauf dans celui de l'immobilier.

Deux des plus importantes sociétés de services financiers au Canada ont affiché des profits en hausse pour leur plus récent trimestre, mais des signes de prudence se font sentir. La Financière Sun Life (TSX : SLF) a affirmé que ses clients investisseurs étaient «prudents» dans un contexte commercial incertain, alors que la Financière Manuvie a réduit son empreinte physique et son effectif. Le chef de la direction de Sun Life, Dean Connor, a expliqué que les clients de son service de gestion des placements MFS s'éloignaient du risque et que les sorties nettes de MFS avaient été «démesurées» au dernier trimestre, atteignant 11,5 milliards $. «Le contexte commercial rend clairement les gens prudents, et ceux-ci restent un peu plus inactifs», a-t-il expliqué jeudi aux analystes, lors d'une conférence téléphonique.

Entre-temps, Manuvie (TSX : MFC) a donné plus de détails sur l'importante initiative de réduction des coûts annoncée en juin, lors d'une journée des investisseurs, visant à économiser 300 millions $ par anné. Le directeur financier de la société de services financiers établie à Toronto, Philip Witherington, a indiqué aux analystes qu'elle avait l'intention de regrouper l'empreinte de son siège social aux États-Unis et au Canada États-Unis en un seul immeuble dans chaque marché. Manuvie veut en outre consolider ses systèmes patrimoniaux de technologies de l'information aux États-Unis, en plus d'éliminer 700 emplois, comme annoncé précédemment. «L'exécution de ces actions sera achevée dans les 12 à 18 prochains mois», a précisé M. Witherington aux analystes.

News Corp, le groupe de presse et d'édition de la famille Murdoch, a enregistré une forte hausse de ses revenus lors du dernier exercice fiscal mais essuyé une lourde perte due à des dépréciations d'actifs liées à son bouquet de télévision Foxtel. Le chiffre d'affaires a progressé de 11% sur un an à 9,02 milliards de dollars lors de l'année fiscale close fin juin, a détaillé la société, faisant également état d'une hausse de 29% à 2,69 milliards des revenus lors du seul quatrième trimestre. Cette «robustesse» de l'activité repose sur une hausse des recettes générées par l'édition et les petites annonces immobilières (REA Group, Realtor.com...) qui ont bondi de 19% au seul quatrième trimestre.

Le groupe télévisuel Sinclair Broadcast Group, à la ligne éditoriale conservatrice et perçu comme un soutien de Donald Trump, a renoncé jeudi à racheter son concurrent Tribune Media, opération qui en aurait fait un géant de la télévision locale aux Etats-Unis.

L'assureur santé Cigna a baissé jeudi (-2,13%) alors que l'un de ses actionnaires, le fonds d'investissement Glenview Capital Management, a apporté son soutien au rachat du groupe de prescription médicale Express Scripts auquel s'oppose l'investisseur activiste Carl Icahn.

Le fonds d'investissement activiste Third Point, actionnaire de l'entreprise, pourrait selon des informations de presse, appeler à la vente du groupe agroalimentaire Campbell Soup.

Les titres des grandes banques européennes évoluaient dans le rouge vendredi, pénalisés par la crise de la livre turque. BNP Paribas, Société Générale, Deutsche Bank, UniCredit, Santander ou encore Barclays, pour ne citer que ces grandes enseignes, courbent l'échine en pensant à ces nombreuses entreprises turques qui risquent de faire défaut. Jusqu'ici, «les investisseurs voyaient la crise monétaire en Turquie comme un problème local. Cependant, il semble que la rapidité de la chute (de la livre) renforce les inquiétudes d'une possible exposition de banques européennes au système bancaire turc», a souligné Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

 

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