Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La plateforme américaine de prêts en ligne LendingClub(LC, 3,88 $ US) ainsi que son fondateur et ex-patron, le Français Renaud Laplanche, et son ancien directeur financier, ont été accusés vendredi par le gendarme des marchés financiers d’avoir trompé certains investisseurs.  L’entreprise et les deux dirigeants ont accepté de verser une amende de 4,2 millions de dollars au total, détaille un communiqué de l’autorité, la SEC.  Il a aussi été interdit à Renaud Laplanche de travailler dans toute société liée à la gestion d’investissement pendant trois ans.  Ce dernier avait été, en 2016, poussé vers la sortie par le conseil d’administration du groupe qu’il avait créé en 2007 et fait entrer en fanfare à Wall Street en 2014.

Le gendarme américain des marchés financiers, la SEC, a annoncé vendredi avoir engagé des poursuites contre la chaîne de pharmacies Walgreens Alliance Boots (WBA, 72,92 $ US) et deux de ses anciens dirigeants pour avoir fait part de prévisions délibérément erronées avant une importante fusion. Le groupe a accepté de verser une amende de 34,5 millions de dollars pour solder la procédure, indique un communiqué de l'autorité.

Au lendemain de la poursuite étoffée du gendarme boursier intentée contre Elon Musk, l’un des analystes le plus sévères envers Tesla (TSLA, 270,96 $U$), Brian Johnson, estime à 130$US par action la valeur qu’accorde les investisseurs à Elon Musk dans le cours de Tesla. Cette valeur inclut la mystique d’innovation qui entoure l’entrepreneur et le potentiel qu’il fasse de Tesla le iPhone de l’automobile, en plus de perturber les industries du transport par camion, de la mobilité, la génération d’électricité et d’autres industries. En tant que fournisseur niché d’autos électriques, le titre ne vaudrait que 143 $US, dit-il. Il recommande toujours de vendre le titre qu’il voit reculer jusqu’à 210$US. Le cours cible moyen de seize analystes est encore à 315,90$US, mais cinq d’entre eux ont des cibles qui varient de 190 à 200$US.

BlackBerry (BB, 15,09 $) a surpassé les attentes au deuxième trimestre en affichant vendredi un bénéfice de 43 millions $ US ou 8 cents US par action, comparativement à 19 millions $ US ou 4 cents US par action l’an dernier. Son bénéfice ajusté s’est chiffré à 4 cents US par action, tandis que les analystes interrogés par Thomson Reuters Eikon anticipaient un profit de 1 cent US par action. Les revenus trimestriels de BlackBerry sont passés de 238 millions $ US l’an dernier à 210 millions $ US cette année. Les revenus générés par la division automobile ont bondi de 29 pour cent. Son action bondit de 14,4% en matinée.

Les titres des grandes banques européennes s'enfonçaient dans le rouge vendredi à la mi-journée, les investisseurs se montrant inquiets au sujet du système bancaire, après l'annonce d'un déficit italien à 2,4% du PIB pour 2019.

En début d'après-midi à la Bourse de Paris, l'action BNP Paribas cédait 4,63% à 51,95 euros, Société Générale 4,42% à 36,36 euros et Crédit Agricole 5,56% à 12,23 euros, dans un marché en baisse de 1,09%.

De même, les valeurs bancaires allemandes étaient à la peine: Deutsche Bank reculait de 4,24% à 9,78 euros et Commerzbank, récemment sortie du Dax, de 5,43% à 8,91 euros.

La banque espagnole Santander souffrait à Madrid (-3,99% à 4,30 euros), tout comme la britannique Barclays (-2,71% à 172 pence).

Du côté de la Bourse de Milan, les échanges sur certaines banques avaient été temporairement suspendus en fin de matinée pour freiner leur dégringolade. 

BPER Banca chutait de 9,49% à 3,94 euros, UBI Banca 9,15% à 3,41 euros, UniCredit 8,60% à 12,70 euros, Intesa Sanpaolo 7,88% à 2,21 euros, et Banco BPM 10,24% à 2,10 euros. 

«Les marchés réagissent très négativement à l'annonce du déficit budgétaire en Italie, fixé à 2,4% pour 2019 et les années suivantes, alors qu'ils s'attendaient à un déficit autour de 2% maximum», a commenté auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion. 

«Ce montant induit un risque majeur de dérapage de la dette italienne, qui représente déjà 130% du PIB, d'où une réaction très négative du taux d'emprunt à dix ans italien», a-t-il ajouté.

Le taux d'emprunt italien s'est nettement tendu vendredi, tandis que la Bourse de Milan perdait plus de 4% vers 13H30.

Or, les banques italiennes sont les principales détentrices d'obligations du Trésor italien, a rappelé l'expert.