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Écorchée par une aventure malheureuse au Canada et une fraude massive de données, Target a abaissé ses prévisions après le dévoilement d’un bénéfice en baisse de 62%.
Au deuxième trimestre, le bénéfice par action atteint 0,78 $US, excluant certains items. Les analystes interrogés par Reuters visaient un bénéfice par action de 0,79 $US.
Outre les difficultés propres à Target, les consommateurs américains sont moins vigoureux. La diminution de leurs dépenses a forcé Target à réduire ses prix, explique la société. Son concurrent Wal-Mart a lui aussi été frappé par la baisse de la consommation des ménages.
Pour l’exercice 2014, Target anticipe un bénéfice par action d’entre 3,10 $US et 3,30 $US. Au précédent trimestre, elle estimait plutôt qu’il se situerait entre 3,60 $US à 3,90 $US.
Le bénéfice net de Target recule de 62% à 234 M$US. Les ventes ont progressé de 1,7% à 17,41 G $US.
Canada
Au Canada, c’est le premier trimestre où Target peut comparer ses résultats avec la même période l’an dernier. Les ventes comparables des 48 magasins ouverts l’an dernier ont reculé de 11,4%. Les ventes de tous les établissements sont en hausse de 63,1% à 449 M$ US, grâce à l’ouverture de nouveaux magasins.
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Target réorganise actuellement les activités de ses détaillants canadiens. Elle a nommé Mark Schindele pour diriger la branche canadienne de la société. En entrevue au Globe and Mail il y a quelques jours, M. Schindele a reconnu que certaines tablettes étaient restées vides et qu’elles avaient laissé Walmart offrir de meilleurs prix sur certains produits. «Cette situation se produit moins souvent, mais je sais que nous avons encore beaucoup de travail à faire.»
En ce qui concerne le vol de près de 40 millions de numéros de carte de crédit aux États-Unis, la fraude aura coûté 111 M$US au détaillant, jusqu’à maintenant.
À l'ouverture mercredi, le titre de Target prend 0,66% à 59,64$.
