Stingray confirme son introduction en bourse en déposant son prospectus

Publié le 24/04/2015 à 16:43

Stingray confirme son introduction en bourse en déposant son prospectus

Publié le 24/04/2015 à 16:43

Éric Boyko, le pdg de Stingray, est propriétaire de l’entreprise avec Télésystème et Novacap. [Photo : Gillel Delisle]

La Montréalaise Stingray, une exploitante de chaînes de télé musicales, a déposé son prospectus provisoire ce vendredi. Le processus d’appel à l’épargne public est donc amorcé pour l’entreprise. Nous vous avions dévoilé en primeur mercredi que Stingray avait l'intention de faire un premier appel public à l’épargne (PAPE).

Le placement sera fait par l'entremise d'un syndicat codirigé par la Banque Nationale, GMP Valeurs Mobilières et BMO. Ce dernier devrait s’élever à 120 millions de dollars, selon le Globe and Mail.

À la lecture de son prospectus, on apprend ainsi que l’entreprise a réalisé un bénéfice net de 6,6 millions de dollars sur des revenus de 71 millions au cours de son dernier exercice.

Co-fondée par Eric Boyko et Alexandre Taillefer en 2007, l’entreprise a réalisé depuis lors quelque 18 acquisitions, dont celle The Karaoke Channel et de Galaxie, pour un total de 150 millions de dollars d’investissements.

Un pdg bien en selle

Le prospectus nous apprend également qu’Eric Boyko, le pdg de Stingray, n’a pas l’intention de quitter son siège. En effet, si Novacap, qui détient 29,44 % de la société, veut se départir de ses actions, Éric Boyko (23,35%) semble vouloir garder le contrôle de l’entreprise.

En effet, le prospectus révèle que des actionnaires de Stingray, dont Éric Boyko, ont mis sur pied deux sociétés baptisées Newco1 et Newco2, qui devraient acheter des actions de l’entreprise au prix de l’émission.

Les deux sociétés, qui posséderont des actions à droits de vote multiple, désigneront comme fiduciaire de leurs droits de vote Éric Boyko. Le pdg devrait ainsi contrôler la majorité des droits de vote de Stingray après son introduction en bourse, et ce, durant au moins deux ans. En effet, les actionnaires Newco1 et Newco2 se sont engagés à conserver leurs actions durant au moins deux ans. 

Si Éric Boyko venait malgré tout à être remercié, il aurait droit à une indemnité de départ de 1 335 000 $.

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