ProMetic gagne 25%, mais reste sous-évaluée selon son PDG

Publié le 29/08/2017 à 16:37

ProMetic gagne 25%, mais reste sous-évaluée selon son PDG

Publié le 29/08/2017 à 16:37

Par lesaffaires.com

Graphique: Morningstar

Le titre de la biopharmaceutique ProMetic Sciences de la Vie(PLI, 1,50$) a beau avoir bondi de près de 25% mardi, il reste encore sous-évalué soutient son président et chef de la direction, Pierre Laurin.

S’exprimant sur les ondes de la chaîne financière BNN, le PDG a souligné que ProMetic souffrait d’un écart important au chapitre de l’évaluation entre les entreprises américaines comparables et la sienne.

«Quand je suis aux États-Unis, les analystes me demandent pourquoi ProMetic n’obtient pas une valeur boursière de 5G$, alors qu’au Canada, on me demande comment elle peut valoir un milliard de dollars avec des revenus de seulement 20M$.»

M. Laurin attribue cet écart au fait qu’il y a moins d’analystes chevronnés qui couvrent le secteur de la santé au Canada que ce n’est le cas aux États-Unis.

Comme ProMetic ne sera pas rentable avant encore deux ou trois ans, elle ne doit donc pas être évaluée sur la base du ratio cours/bénéfice, soutient-il.

Le titre de l’entreprise qui met au point divers traitements avait fondu de 45% en 2017 avant le rebond de mardi.

L’obtention de la part de l’autorité américaine de la santé, la Food and Drug Administration, d’une désignation de maladie pédiatrique rare pour le Ryplazim, une thérapie de remplacement du plasminogène pour les patients atteints de déficience congénitale en plasminogène, semble avoir ravivé l’espoir.

Neil Maruoka, de Canaccord Genuity, croit que ProMetic a de bonnes chances d’obtenir de la FDA un bon pour révision prioritaire de maladie pédiatrique rare. Une révision prioritaire permet de réduire de 10 à 6 mois la période d’analyse du traitement.

Ces bons de révision prioritaire sont transférables à une autre entreprise. Ils se sont par le passé vendus pour 100M$US.

Aux yeux de l’analyste, cet actif revêt une grande valeur pour ProMetic, car il atténue la nécessité pour l’entreprise de recueillir d’autres fonds nécessaires au financement de ses activités, notamment par une émission d’actions.

Il ne faut toutefois pas s’attendre à ce que le Ryplazim reçoive le feu vert de la FDA rapidement, avertit l’analyste. L’organisme de réglementation a demandé des renseignements additionnels au sujet du traitement, ce qui devrait reporter toute approbation au plus tôt au début de 2018.

L’analyste réitère sa recommandation d’achat pour le titre et sa cible de 4,25$, ce qui laisse entrevoir un rendement potentiel de 254%.

L’entreprise présente toutefois des risques importants, notamment parce qu'elle consomme d'abondantes liquidités pour développer de front plusieurs traitements.

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