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Le distributeur québécois de pièces automobiles Uni-Sélect a vu ses profits bondir à 15,5 millions $ US au deuxième trimestre alors que ses ventes ont affiché une faible progression, à 479 millions $ US.

À la même période l'an dernier, la société établie à Boucherville avait affiché une perte de 9,3 millions $, principalement en raison d'une charge de restructuration de 35,2 millions $.

En excluant certains éléments, Uni-Sélect (TSX:UNS) a affiché mercredi un résultat ajusté de 16,5 millions $ US, ou 77 cents par action, soit quatre cents de plus que la prévision moyenne des analystes.

À la même période l'an dernier, le résultat ajusté de l'entreprise avait été de 15,6 millions $, ou 72 cents par action.

Les analystes interrogés par Thomson Reuters s'attendaient à un profit ajusté de 73 cents par action ainsi qu'à des revenus de 464,6 millions $.

Malgré une croissance des ventes plus modérée qu'anticipée, le président et chef de la direction d'Uni-Sélect, Richard Roy, s'est dit satisfait de la performance globale de l'entreprise ainsi que de sa capacité à réduire ses coûts.

Uni-Sélect a également annoncé la création d'un poste de chef de l'exploitation, qui relèvera directement de M. Roy. Le patron de l'entreprise a indiqué que l'identité de cette personne sera bientôt dévoilée.

En mi-journée, à la Bourse de Toronto, l'action d'Uni-Sélect glissait de 11 cents, ou 1,57 pour cent, pour se transiger à 25,69 $.