Placement : potentiel élevé pour les industrielles canadiennes

Publié le 30/09/2010 à 09:00, mis à jour le 30/09/2010 à 08:41

Placement : potentiel élevé pour les industrielles canadiennes

Publié le 30/09/2010 à 09:00, mis à jour le 30/09/2010 à 08:41

Photo : Bloomberg

La firme de courtage newyorkaise Credit Suisse voit de belles occasions de placement parmi les sociétés industrielles canadiennes.

" Les attentes sont peu élevées et les évaluations sont modestes, même si le potentiel de croissance des bénéfices demeure élevé ", écrit l'analyste Hamzah Mazari, qui vient de commencer à assurer la couverture du secteur industriel canadien.

Selon lui, les titres les plus intéressants sont ceux de Bombardier, de Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) et d'IESI-BFC. Ces titres ont tous un potentiel d'appréciation d'au moins 20 % d'ici un an, juge M. Mazari. Credit Suisse a également commencé à suivre Toromont Industries, Finning International et Ritchie Brothers, pour lesquelles elle établit la recommandation " Neutre ".

" Mon équipe et moi, nous préférons les secteurs de l'aéronautique et de l'ingénierie-construction, parce que nous croyons qu'il y aura bientôt un revirement dans le cycle des commandes, bien que les attentes restent peu élevées ", explique M. Mazari.

Il croit que les québécoises Bombardier et CAE sont en bonne position pour surprendre le marché au cours des 12 prochains mois. L'analyste recommande la prudence dans le secteur de la machinerie, car selon lui, les cours et les attentes sont trop élevés.

Dans le secteur des chemins de fer, Credit Suisse reconnaît que le Canadien National (CN) est la meilleure société, mais la firme préfère CP en raison de son potentiel d'amélioration plus élevé.

Pour leur part, les firmes d'ingénierie devraient bénéficier d'une hausse des nouvelles commandes, grâce au dynamisme des marchés des pays émergents. SNC-Lavalin est particulièrement bien placée pour en profiter.

M. Mazari recommande enfin le spécialiste torontois de la gestion des déchets IESI, notamment parce que les investisseurs sous-estiment sa capacité d'améliorer ses marges bénéficiaires.

bernard.mooney@transcontinental.ca

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