Stanley Ma, pdg de Groupe MTY. Photo: Gilles Delisle
Les financiers pardonnent au Groupe d’Alimentation MTY le cinquième recul consécutif des ventes de ses établissements ouverts depuis plus d’un an.
Les ventes de ses restaurants ouverts depuis plus d’un an ont en effet reculé de 1,7 %, au troisième trimestre. Le mois de juin a été le pire de ce trimestre.
Le franchiseur de restaurants à service rapide a en effet bien peu de contrôle sur l’humeur dépensière des consommateurs, le climat ou encore les travaux routiers qui nuisent à la fréquentation de ses restaurants.
L’action tient d’ailleurs bien le coup, après avoir explosé de 54% depuis le début de l’année, signe que ses actionnaires lui restent fidèles.
La hausse de 0,9 % de la marge d’exploitation (à 41,9 %) et les bons flux de trésorerie excédentaires (de 8,6 millions de dollars), du troisième trimestre, ont plus d’importance aux yeux des analystes.
" J'ai investi dans MTY il y a bien des années pour une seule raison : Stanley Ma. J'ai confiance en cet homme d'affaires et ce ne sont pas quelques trimestres de croissance organique négatives qui vont changer mon opinion. Ce qui compte à l'arrivée est le rendement de l'avoir des actionnaires et la croissance des bénéfices par action ", fait valoir François Rochon, président de Giverny Capital.
Pour sa part, Michael Glen, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, a donc relevé son cours-cible de 34 à 35 $.
«Même si l’évaluation de MTY est passée de 10,8 à 13,7 fois son bénéfice d’exploitation depuis le début de février, nous croyons qu’elle reflète adéquatement les perspectives de croissance et de rendement financier de la société», note-t-il.
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