Manac (TSX:MA) a fait état mardi d'un bénéfice net en baisse de 45 pour cent pour son deuxième trimestre, un résultat inférieur aux attentes que le fabricant de semi-remorques a attribué en partie aux frais encourus pour réaliser l'acquisition de la britanno-colombienne Peerless au cours de cette période.
La société de Saint-Georges, en Beauce, a affiché un bénéfice net de 1,9 million $, soit 11 cents par action, pour le trimestre clos le 21 juin, par rapport à celui de 3,5 millions $, ou 29 cents par action, réalisé à la même période l'an dernier.
Ses revenus se sont chiffrés à 72,1 millions $, ce qui représente une baisse de 8,6 pour cent comparativement aux revenus de 78,9 millions $ à la même période en 2013.
Les analystes attendaient de meilleurs résultats, soit un bénéfice net de 29 cents par action et des revenus de 78 millions $, d'après les prévisions recueillies par Thomson Reuters.
Les plus récents résultats comprennent des frais de 800 000 $ liés à l'acquisition de Peerless, transaction clôturée le 17 juin. En plus de ces coûts, le président et chef de la direction de Manac, Charles Dutil, a expliqué le recul du bénéfice par la composition des ventes, qui comportait une plus grande proportion de fourgons par rapport à l'an dernier.
Le carnet de commandes de Manac s'établissait à 98,3 millions $ en date du 21 juin, tandis qu'il était de 78,5 millions $ au 31 décembre dernier. Ces chiffres ne tiennent pas compte du carnet de commandes obtenu dans le cadre de l'acquisition de Peerless, a précisé la société.
L'action de Manac reculait mardi après-midi de 40 cents, soit 4,4 pour cent, pour s'échanger à 8,60 $ à la Bourse de Toronto.