Loblaw: les ventes plaisent, les marges moins, un rachat de 1,3 G$ à la rescousse

Publié le 25/02/2016 à 16:57

Loblaw: les ventes plaisent, les marges moins, un rachat de 1,3 G$ à la rescousse

Publié le 25/02/2016 à 16:57

Par Dominique Beauchamp

Bloomberg

Les résultats du quatrième trimestre de l’épicier et pharmacien Loblaw(Tor.,L,67,19$) avaient de quoi plaire et déplaire aux analystes.

La réaction du titre reflète cette ambivalence, avec un léger recul 0,5% de l’action de Loblaw jeudi.

Les résultats n’ont pas été à la hauteur à certains égards. En même temps, les investisseurs ne lèvent pas le nez sur une hausse de 2,3% des ventes et de 6% des bénéfices ajustés, dans une industrie stable, par les temps qui courent.

Surtout que Loblaw pourrait racheter 1,3 milliard de dollars ou 4,5% de ses actions cette année, question de procurer du rendement à ses actionnaires à un moment où son titre a pris un sérieux retard sur celui de sa rivale Metro(Tor.,MRU,42,57$) depuis un an.

Son action s’est appréciée de 6% par rapport au gain de 20% de Metro, depuis 12 mois.

Sans l’essence et le tabac, les ventes des épiceries de Loblaw ont augmenté de 3,1% au quatrième trimestre, mieux que les prévisions de Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux.

Shoppers Drug Mart/Pharmaprix a accru les ventes comparables de ses officines de 4,2% et celles des marchandises de 5,7%.

Étant donné l’inflation alimentaire nationale de 4,1%, l’analyste de BMO en conclut que le volume de vente des épiceries recule, dans une note préliminaire.

Cette hausse de 3,1% des ventes comparables est tout de même supérieure à celle de 2,8% dévoilée par Metro en janvier. L’inflation alimentaire est toutefois inférieure au Québec qu’ailleurs au pays.

Un analyste s'attendait à plus d'efficacité

Si les ventes de Loblaw ont été meilleures que prévues, les marges ont déçu certains analystes qui espéraient plus de gains d’efficacité de l’énorme système de gestion SAP que Loblaw a implanté pendant six longues années.

M. Sklar se montre le plus déçu par le déclin de 0,2% à 8,1% de la marge d’exploitation des activités du détail au premier trimestre. Les dépenses générales et administratives ont aussi augmenté tandis que l’analyste avait tablé sur leur diminution.

Loblaw semble en perpétuelle restructuration. IL faut dire que l’achat de Shoppers Drug Mart en 2014 pour 12,4 milliards de dollars était une grosse bouchée. Cet achat cumule déjà des synergies de 242 M$.

Au premier trimetre, Loblaw a dévalué de 112 millions de dollars ou 0,20$ par action des actifs de soins de santé complémentaires de Shoppers en vue de leur vente et a inscrit une charge de 55M$ ou 0,10$ par action pour la conversion de certains magasins d'alimentation à sa nouvelle convention collective.

Au premier trimestre, Loblaw aura aussi complété la fermeture de 52 magasins non rentables Loblaw, dont plusieurs Maxi au Québec.

Ce rétrécissement lui coûte 133 M$, mais devrait améliorer son bénéfice d’exploitation annuel de 30M$.

 

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