«Les actions européennes devraient donner un meilleur rendement»- Marc Dalpé, gestionnaire de portefeuille de DalpéMilette chez Richardson GMP


Édition du 30 Mai 2015

«Les actions européennes devraient donner un meilleur rendement»- Marc Dalpé, gestionnaire de portefeuille de DalpéMilette chez Richardson GMP


Édition du 30 Mai 2015

Par Stéphane Rolland

Marc Dalpé, gestionnaire de portefeuille de DalpéMilette chez Richardson GMP.

Vous avez une approche qui accorde une grande importance à la macro-économie. Quelles tendances observez-vous en ce moment ?

Au cours des trois à cinq prochaines années, les actions américaines devraient procurer un moins bon rendement que les actions européennes. La croissance des bénéfices des sociétés européennes a une plus forte probabilité d'être meilleure que celle des entreprises américaines. Les sociétés européennes partent d'un niveau plus bas. La dépréciation du baril de pétrole, la faiblesse de l'euro par rapport au dollar américain et les taux d'intérêt plus bas qu'aux États-Unis sont tous des catalyseurs de croissance. Les marchés européens sont également moins chers que les actions américaines.

Donnez-nous un exemple de titres européens que vous détenez.

Le tiers du portefeuille est dans un fonds géré par Inovesco, un autre tiers se trouve dans un fonds négocié en Bourse (FNB) qui calque le contenu de la Bourse allemande. Le FNB reproduisant l'indice MSCI du secteur financier forme l'autre tiers.

Dans quoi investissez-vous au Canada ?

Nous continuons d'investir dans les grandes banques pour le noyau de notre pondération d'actions canadiennes. Nous comprenons que l'augmentation des bénéfices sera moins forte, mais cela est compensé par un bon dividende. Je ne crois pas qu'il y ait un grand risque à détenir les titres des banques canadiennes. À un multiple de 10 à 12 fois les bénéfices de l'an prochain et avec un dividende de 4 %, les institutions financières trouveront un moyen de croître ou de rester rentables, à tout le moins.

Y a-t-il un secteur que vous évitez pour des raisons macro-économiques ?

Les obligations à long terme, mais je suis sûr que c'est une réponse que vous entendez souvent. Sinon, il n'y a pas d'autre secteur que j'évite en raison d'une tendance particulière. Certains secteurs sont chers, mais je ne vois pas d'effervescence qui mènerait à un dérapage.

Marc Dalpé, gestionnaire de portefeuille de DalpéMilette chez Richardson GMP

Marc Dalpé est associé et gestionnaire de portefeuille de DalpéMilette chez Richardson GMP. Dans l’industrie depuis une trentaine d’années, il gère un actif de plus de 500 millions de dollars.

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