Les 5 titres québécois les plus aimés


Édition du 14 Janvier 2017

Les 5 titres québécois les plus aimés


Édition du 14 Janvier 2017

Par Dominique Beauchamp

[Photo : 123RF/Rancz Andrei]

Quels sont les titres québécois préférés des analystes ? Nous avons recensé le nombre de recommandations d'achat pour chacune des sociétés du Top 50 Les Affaires que nous publions. Ce tableau comprend les plus importantes capitalisations boursières qui ont leur siège social au Québec. Les plus aimées : BRP, Gildan, Alimentation Couche-Tard, Fiera et Québecor. Dominique Beauchamp fait le point sur chacune.

BRP

Des gains de parts de marché dans une économie solide devraient contrecarrer la menace protectionniste

→ Symbole : DOO

→ Prix : 28,32 $

→ Gain en 2016 : + 42,6 %

→ Potentiel de gain sur 12 mois : + 12,0 %

→ Cours cible moyen : 31,73 $

→ Ratio cours/bénéfice prévu dans 12 mois : 13,5 x

→ Dividende : S. O.

Le bond du titre du constructeur de véhicules récréatifs en 2016, qui a atteint un sommet annuel le 13 décembre, ne représente pas un obstacle à d'autres gains en 2017.

L'ex-Bombardier Produits récréatifs gagne des parts de marché, surtout dans le marché du véhicule tout-terrain (VTT).

L'entreprise de Valcourt améliore aussi ses marges grâce à un effort soutenu pour offrir des produits performants et contrôler ses dépenses.

Pour l'instant, la promesse d'une économie américaine plus forte, nourrie par les politiques procroissance de Donald Trump, prend le dessus sur la menace de tarifs potentiels sur l'importation de produits mexicains aux États-Unis, fait valoir Steve Arthur, de RBC Marchés des Capitaux.

BRP fabrique environ la moitié de ses véhicules au Mexique, dont ses VTT, ses véhicules côte-à-côte et ses motomarines. Au prix de gros, un milliard de dollars de ces produits sont expédiés aux États-Unis.

Les dirigeants évaluent à environ 25 millions de dollars le coût potentiel de l'imposition de tarifs (de 1,4 à 2,9 %) sur ses produits assemblés au Mexique, dans un scénario négatif jugé peu probable (sur un bénéfice attendu avant impôts de 300 M$).

«BRP pourrait dénicher d'autres économies, mettre à contribution ses fournisseurs et relever ses prix de vente afin de s'ajuster», croit Cameron Doersken, de Financière Banque Nationale.

Il n'y a pas que la perspective d'une accélération américaine qui soutienne l'intérêt des analystes. L'action de BRP reste nettement moins chèrement évaluée que celle de son grand rival Polaris Industries (PII, 85,13$ US), malgré son fort gain de 41 % depuis un an.

Si l'incertitude concernant le libre-échange se dissipait, l'action de BRP réagirait davantage à son avancée dans le créneau des VTT, grâce aux nouveaux Can-Am Defender et Maverick X3, prévoit Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

BRP profite également des ratés chez ses concurrents : Polaris rappelle des VTT défectueux tandis que Arctic Cat (ACAT, 16,36 $ US) souffre de stocks excédentaires.

«BRP accroît la part du plancher qu'elle occupe dans les salles de montre des concessionnaires multimarques», soutient Derek Dley, de Canaccord Genuity. La nouvelle génération de motoneiges Ski-Doo, qui entrent chez les concessionnaires depuis novembre, lui assurera aussi de bonnes ventes.

Le nouveau cours cible de 33 $ de M. Arthur table sur une croissance annuelle composée de 19 % des revenus et de 15 % des bénéfices, au cours des trois prochaines années.

VÊTEMENTS DE SPORT

GILDAN

Le retour espéré de la croissance des bénéfices est pour 2017

→ Symbole : GIL

→ Prix : 34,43 $

→ Perte en 2016 : - 13,3 %

→ Potentiel de gain sur 12 mois : + 23,4 %

→ Cours cible moyen : 42,38 $

→ Ratio cours/bénéfice prévu dans 12 mois : 15,1 x

→ Dividende : 1,2 %

Après deux ans de bénéfices stables, les analystes espèrent tous que 2017 sera l'année de la relance pour le fabricant montréalais de t-shirts, chandails, chaussettes et sous-vêtements.

Ses avantages concurrentiels devraient enfin contrecarrer la faiblesse des ventes de vêtements de base aux États-Unis chez les détaillants de masse.

«Malgré un réseau unique d'usines intégrées verticalement, qui exploitent les multiples ententes douanières régissant les textiles, Gildan n'est pas à l'abri du déclin de ses clients ou de ventes décevantes de vêtements», explique Nicolas Chevalier, gestionnaire chez Gestion Pembroke.

Gildan redouble donc d'efforts pour renouer avec sa progression de bénéfice d'antan de plus de 10 % par an.

Trois acquisitions, de nouveaux clients au détail et la mise en production d'une nouvelle usine de filage au Honduras devraient entraîner un rebond de 16 % des bénéfices, à 1,75 $ US par action en 2017, prévoit Sabahat Khan, de RBC Marchés des Capitaux.

«Au cours actuel, l'action de Gildan reflète les risques de son industrie, mais ne donne aucune valeur aux nombreuses initiatives de croissance», fait valoir Vishal Shreedhar, de Financière Banque Nationale. Il s'attend à ce que les investisseurs réévaluent à la hausse son titre en 2017.

Gildan n'est pas en difficulté, loin de là, comme en témoignent ses marges stables depuis 2013 et surtout les flux de trésorerie record de 325-350 M$ US en 2016.

D'ailleurs, pour procurer un rendement financier à ses investisseurs impatients, la société augmente du tiers la taille de son rachat annuel d'actions pour 2017. Cette année, Gildan pourra racheter 8,5 % de ses actions.

L'acquisition d'Alstyle et de Peds en 2016, et l'achat potentiel de la marque American Apparel au début de 2017 aideront également la société à combler certaines lacunes dans son offre de produits de base mode, tant dans les créneaux des détaillants que dans celui des grossistes-imprimeurs.

«Gildan domine le créneau à grands volumes des chandails de base avec 50 % du marché des grossistes où les prix reculent. Elle doit par contre encore faire sa place dans celui, croissant, des vêtements de mode et de performance où elle occupe seulement de 10 à 15 % du marché des grossistes», explique Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux.

Même si sa patience est mise à l'épreuve, M. Chevalier garde confiance parce que Gildan gagne de nouveaux points de vente, plus d'espace sur les présentoirs de ses clients ainsi que des parts du marché des chaussettes et des sous-vêtements de marque pour hommes chez les détaillants.

«Son avantage concurrentiel est intact. Gildan produit à faible coût des vêtements de meilleure qualité que ceux de ses rivaux grâce à ses filatures. Lentement, les marges des vêtements de marque (11 %) devraient s'approcher de celles des vêtements pour grossistes (26,7 %). C'est là où réside le potentiel à plus long terme», dit-il.

Il faudra aussi surveiller les changements que Donald Trump pourrait imposer aux impôts et aux déductions des importateurs. La structure intégrée de Gildan, qui achète du coton américain et le transforme en partie aux États-Unis, diminue ce risque.

Alimentation Couche-Tard

La multinationale a tout pour plaire, même son évaluation

→ Symbole : ATD.B

→ Prix : 61,11 $

→ Perte en 2016 : - 0,05 %

→ Potentiel de gain sur 12 mois : + 28,2 %

→ Cours cible moyen : 78,36 $

→ Ratio cours/bénéfice prévu dans 12 mois : 17,6 x

→ Dividende : 0,6 %

Étrangement, c'est pour le mastodonte des cinq titres les plus aimés du Top 50 Les Affaires que les analystes entrevoient le meilleur potentiel de gain : 28 %. Pourtant, avec une valeur boursière de 35 G$ et une stratégie déjà bien avancée, il devrait théoriquement être plus difficile pour l'exploitant mondial de dépanneurs d'offrir une croissance élevée.

C'est le mode de fonctionnement de Couche-Tard qui plaît le plus aux analystes, car il procure des rendements financiers aussi enviables qu'équilibrés. La société croît plus vite et dégage de meilleures marges que ses semblables.

«Couche-Tard reste un titre de première qualité à un prix juste», résume Mark Petrie, de Marchés mondiaux CIBC.

La longue consolidation de son industrie fournit sans cesse des occasions d'affaires. Voilà que la texane Marathon Oil envisage d'essaimer ses 2766 dépanneurs Speedway en 2017. Ce serait une transaction de taille, d'environ 3 G$, qui nécessiterait une émission majeure d'actions afin d'éviter un endettement excessif, croient les analystes.

Michael Van Aelst, de TD, évalue qu'un tel achat ajouterait jusqu'à 0,80 $ US à ses bénéfices après les synergies ou 30 % à la valeur de son action. Le plus optimiste des analystes établit son cours cible à 87 $.

Bien que les acquisitions retiennent toute l'attention, Irene Nattel, de RBC Marchés des Capitaux, souligne que 53 % de la progression des bénéfices bruts en magasin provient d'initiatives internes, et non des transactions.

Patricia Baker, de Banque Scotia, est pour sa part impressionnée par le contrôle des coûts au moment où l'entreprise intègre trois acquisitions et convertit tous ses dépanneurs à l'enseigne Circle K .

Chez Cote 100 de Saint-Bruno, le gestionnaire Marc L'Écuyer a profité du recul du titre en novembre 2016 pour en acheter. «Le titre n'est pas une aubaine classique, mais les rendements sont au rendez-vous, les dirigeants ont fait leurs preuves et la consolidation se poursuit lentement dans une industrie relativement peu cyclique», explique-t-il.

En plus, si le nouveau gouvernement républicain réussissait à mettre plus d'argent dans les poches des travailleurs américains et à raviver la production pétrolière locale, Couche-Tard en profiterait grandement, renchérit Mme Nattel.Le marché américain fournit encore à la multinationale québécoise les deux tiers de ses revenus et de ses bénéfices bruts.

M. Van Aelst, de TD, énumère la longue liste de leviers sur lesquels la société s'appuie pour nourrir sa croissance et ses marges : l'implantation du programme «Café tout simplement bon» dans 750 magasins nord-américains en 2017, l'ajout d'une boulangerie dans les dépanneurs d'Europe et d'ici, le succès des promotions de hot dogs et de sloches Polar Pop en Europe, l'ajout de produits frais dans 200 établissements nord-américains additionnels en 2017, ainsi que les synergies de 150 M$ US de l'intégration de The Pantry en plus de celles à venir des chaînes acquises Topaz et CST.

La société exploite aussi à fond son pouvoir d'achat auprès de ses fournisseurs. The Pantry a réduit de six à trois le nombre de ses fournisseurs d'essence. «Les distributeurs de carburant assument une part substantielle des frais associés à la conversion des stations d'essence à la marque Circle K. L'échéance du contrat d'approvisionnement en essence en Europe à la fin de 2017 lui permettra aussi de renégocier des conditions encore plus avantageuses», révèle M. Van Aelst.

Plus modéré avec un cours cible de 76 $, Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, estime que la décision des dirigeants d'augmenter le dividende à quatre reprises en deux ans signale leur confiance en l'avenir.

L'année 2017 pourrait néanmoins réserver des surprises. L'administration Trump pourrait perturber les marges d'essence en allégeant certaines contraintes environnementales imposées aux raffineurs indépendants. Actuellement, Alimentation Couche-Tard profite indirectement du système actuel de crédits pour l'ajout d'éthanol dans le carburant, note M. Howlett.

Une montée trop rapide du cours du pétrole brut pourrait nuire aux marges d'essence.

Fiera Capital

Un acquéreur actif dans une industrie rentable

→ Symbole : FSZ

→ Prix : 13,28 $

→ Gain en 2016 : + 12,7 %

→ Potentiel de gain sur 12 mois : + 14,0 %

→ Cours cible moyen : 15,17 $

→ Ratio cours/bénéfice prévu dans 12 mois : 11,1 x

→ Dividende : 4,8 %

Le gestionnaire de portefeuille Fiera Capital prend les bouchées doubles pour atteindre ses deux objectifs clés : un actif en gestion de 200 G$ et une marge bénéficiaire avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 40 %, d'ici 2020.

Fiera est en bonne voie d'y arriver, assure Phil Hardie, de Banque Scotia. Le gestionnaire a en effet terminé le troisième trimestre avec un actif de 112 G$ et une marge BAIIA de 31,7 %.

L'entreprise de Montréal multiplie donc les acquisitions - elle en compte six depuis 2013 -, afin de gonfler son actif sous gestion, d'étendre son réseau à l'étranger, de bénéficier de ventes croisées et, surtout, d'ajouter des produits de placement distinctifs plus rentables, explique Jaeme Gloyn, de Financière Banque Nationale (FBN). La société-mère de la FBN, la Banque Nationale, détient une participation dans Fiera.

«Ses honoraires continueront d'augmenter à mesure qu'une plus grande proportion de ses revenus proviendra de mandats de gestion d'actions internationales ou de petite capitalisation, de fonds équilibrés mondiaux ou de placements alternatifs», prévoit M. Gloyn.

Les placements alternatifs, populaires auprès des institutions et des fortunes privées, procurent des honoraires de 0,70 à 0,90 %, soit deux à trois fois plus élevés que les honoraires consolidés de 0,27 % de Fiera, au troisième trimestre.

Pas étonnant dans ces circonstances que Fiera veuille doubler à 25-30 % la part des revenus que lui procure la gestion de placements alternatifs, d'ici quatre ans, dit Phil Hardie.

M. Gloyn estime que Fiera réussira à améliorer sa marge BAIIA de 34 à 36 % d'ici 2018, même si l'entreprise encourt de nouvelles dépenses pour mieux intégrer ses trois filiales américaines, ouvrir de nouveaux bureaux ou encore lancer de nouveaux produits.

Sa nouvelle filiale montréalaise de financement privé de projets immobiliers et de construction et de prêts privés aux entreprises, Centria Commerce, compte étendre son offre à l'Ontario et au reste du Canada.

Nouvellement formée, la coentreprise Fiera Comex offrira également au début de 2017 des investissements dans les terres agricoles et les placements privés.

«Au cours actuel, les investisseurs sous-estiment les perspectives robustes de croissance que lui apportent la performance de ses fonds les plus en vue, son réseau élargi de distribution, ses économies d'échelle et le potentiel d'autres acquisitions nichées et rentables», soutient M. Gloyn.

À son avis, le titre mérite un multiple de 11 fois le bénéfice d'exploitation prévu dans 12 mois, d'où son cours cible de 15,50 $.

Pierre Lussier, président de la division actions québécoises, de Gestion de placements Eterna, apprécie aussi le choix de stratégie de Fiera au moment où la concurrence est forte et où les honoraires baissent dans la gestion traditionnelle. M. Lussier surveille toutefois la dette du gestionnaire qui a grimpé à plus de quatre fois son bénéfice d'exploitation. Il s'attend à ce que ce ratio retombe à trois fois au cours des prochaines années.

QUÉBECOR

Pour le potentiel de réévaluation

→ Symbole : QBR.B

→ Prix : 37,51 $

→ Gain en 2016 : + 9,3 %

→ Potentiel de gain sur 12 mois : + 15,6 %

→ Cours cible moyen : 43,38 $

→ Ratio cours/bénéfice prévu dans 12 mois : 14,3 x

→ Dividende : 0,5%

Québecor récolte encore une fois un grand nombre de recommandations d'achat de la part des analystes, surtout pour son potentiel de réévaluation.

Trois des 15 analystes sondés en font même un de leurs titres favoris. Les autres y voient tout simplement un titre de croissance bon marché.

En raison de sa structure en holding et de sa concentration au Québec, le propriétaire de Vidéotron est chroniquement moins chèrement évalué que les titres d'autres fournisseurs de services sans fil, Internet et de câble.

Son action a fléchi de 9 % depuis le 12 août, ce qui a amputé environ un demi-milliard de dollars de sa valeur boursière. Greg MacDonald, de Macquarie Research, attribue ce recul à la remontée des taux à long terme, ce qui pourrait accroître les coûts d'emprunt de Québecor, étant donné la cote de crédit de l'entreprise (junk bonds).

L'analyste ne s'en formalise pas puisque, à son avis, la société dégage des flux de trésorerie élevés qui lui permettent de réduire sa dette.

Le récent recul du titre le rend plus attrayant qu'avant par rapport à la croissance prévue de son bénéfice d'exploitation et de ses flux de trésorerie, soutient Vince Valentini, de Valeurs mobilières TD.

Québecor est aussi un choix populaire chez les financiers, paradoxalement, parce que son titre n'a justement pas le profil traditionnel de son industrie.

Puisque son dividende (0,5 %) est modeste, son action n'évolue pas en fonction des taux d'intérêt. Dans un scénario de hausse des taux, son titre souffrirait donc moins d'une dépréciation de la valeur de son dividende en Bourse par rapport au rendement de dividende de 4 % de ses rivaux, explique M. MacDonald.

Maher Yaghi, de Desjardins Marché des capitaux, note que les titres de télécommunications américains ont évolué en fonction des taux de 84 % du temps depuis un an. Les titres canadiens s'arriment à leurs semblables américains à hauteur de 70 %.

Ses flux de trésorerie excédentaires devraient croître à un rythme annuel composé de 24,5 % de 2015 à 2018, prévoit M. Valentini. Cette cadence se compare à celle de 3,2 % pour Telus (T, 43,56 $), 9,1 % pour Rogers Communications (RCI.B, 52,22 $), 22,9 % pour Shaw Communications (SJR.B, 27,40 $) et 5,4 % pour Cogeco (CCA, 66,94 $).

Greg MacDonald reste convaincu que la structure de coûts allégée de Vidéotron lui donnera les moyens d'offrir des forfaits plus concurrentiels et de ravir des clients à ses rivaux. Cela devrait stimuler sa croissance pendant plusieurs années encore et lui procurer aussi un rendement de l'investissement plus élevé que celui des fournisseurs établis.

Racheter la part de la Caisse de dépôt

Deux autres facteurs de revalorisation font périodiquement surface : l'éventuelle revente à fort profit de ses licences sans fil hors Québec ainsi que le rachat du bloc résiduel de 18,9 % que détient encore la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Québecor Media, l'entité qui chapeaute Vidéotron et ses médias.

La valeur comptable des licences sans fil est inférieure à 300 M$. Adam Shine, de Financière Banque Nationale, croit que Québecor pourrait en tirer deux à trois fois plus.

Ce pactole l'aiderait à réduire sa dette (qui atteint 3,9 fois son bénéfice d'exploitation) en attendant de racheter d'ici 2019 la part de la Caisse, tout en finançant les dépenses en capital pour son réseau sans fil à haute vitesse et son futur service de télévision IP.

Le rachat du bloc de la Caisse que M. Shine estime à 1,3 G$ lui donnerait l'emprise totale des flux de trésorerie de sa filiale la plus performante, Vidéotron. Ce faisant, la valeur accordée au holding Québecor en Bourse devrait se rapprocher de la valeur économique de toutes ses filiales, parient tous les analystes.

 

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