Couche-Tard boudée dans le TSX 60, Amaya entre au S&P/TSX

Publié le 12/09/2014 à 15:39

Couche-Tard boudée dans le TSX 60, Amaya entre au S&P/TSX

Publié le 12/09/2014 à 15:39

Par Dominique Beauchamp

Alimentation Couche-Tard n'accède toujours pas à l’élite canadienne du S&P/TSX 60 parce que les services indiciels canadiens de S&P Dow Jones n'ont pas changé la composition de l'indice, lors de sa révision trimestrielle.

Deux analystes avaient récemment spéculé que l’exploitant de dépanneurs d’Alain Bouchard se hisserait enfin dans l’indice. Il faudra attendre à la prochaine revision en décembre. 

En mars, le comité de l’indice lui avait aussi préféré Pembina Pipeline (Tor., PPL, 52,82 $) pour remplacer Shoppers Drug Mart, qui a été avalé par Loblaw (Tor., L, 55,42 $).

Avec sa valeur boursière de 20,5 milliards de dollars, Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B, 35,98 $) a certainement la stature pour entrer dans l’indice S&P/TSX 60.

L'entreprise se classerait en effet en 28e position, entre Barrick et Encana et pas très loin de l’épicier Loblaw, le poids lourd de secteur de la consommation de base.

Or, le processus de sélection de l’agence S&P Dow Jones ne repose pas que sur des critères quantitatifs.

Le comité de sélection veille aussi à ce que chacune des industries du S&P/TSX 60 reflète bien leur poids dans l’indice principal S&P/TSX.

Or, le poids de Loblaw a bondi avec l’achat de Shoppers, conclu le 28 mars, en fonction du plus grand nombre d’actions en circulation libre. Le comité avait donc choisi Pembina Pipeline en mars pour éviter une surreprésentation du secteur de la consommation de base.

Amaya entre au S&P/TSX

En revanche, Groupe de jeux Amaya (Tor., AYA, 35,05 $) a fait son entrée dans l'indice composé S&P/TSX, avec une valeur boursière de 4,5 milliards de dollars.

Depuis le début d’août, Amaya est la plus importante société de jeux de hasard inscrite en Bourse, après avoir acheté Rational Group, l'exploitant du site de poker en ligne PokerStars et Full Tilt Poker, pour 4,9 G$US .

Le titre de la société dirigée par le jeune entrepreneur David Baazov est le grand gagnant de la Bourse québécoise cette année, ayant plus que quintuplé.

Ses revenus annuels, qui étaient de 154,5 M$ en 2013, devraient atteindre 1,82 G$ en 2015, selon l’Industrielle Alliance.

Ainsi, de société anonyme de l’ouest de l’île de Montréal qu’elle était encore il y a quelques mois, l’entreprise fondée en 2004 s’est attirée une multitude de nouveaux actionnaires d’envergure dans la foulée de son acquisition. 

avec Yannick Clérouin

 

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