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La Banque Royale du Canada (RBC) sort par la petite porte de la Jamaïque. La RBC a annoncé qu’elle vendait ses activités sur l’île des Caraïbes à Sagicor Group Jamaica, encaissant au passage une perte évaluée à 60 M$.

La RBC a annoncé mercredi la vente de ses activités jamaïcaines à Sagicor Group Jamaica.

Bien que les termes de la transaction n’ont pas été dévoilés, cette vente devrait mener à une perte de 60 M$ au cours du trimestre finissant le 31 janvier, a déclaré la banque dans un communiqué.

La Banque Royale, qui opère dans les Caraïbes depuis plus d’un siècle, compte 550 employés au sein de ses 13 agences en Jamaïque.

La RBC a intensifié son activité sur l’île en 2008 grâce à son acquisition de RBTT Financial Holdings, qui a doublé le nombre de succursales de la banque canadienne en Jamaïque.

La vente des activités jamaïcaines «soulèvera des interrogations sur les implications stratégiques pour les autres régions des caraïbes où la RBC opère», a écrit John Aiken, analyste de Barclays dans une note publiée mercredi.

«Nous serions surpris si la RBC se désengage des Caraïbes par une vente massive de ses activités, mais nous ne mettons pas cette hypothèse de côté, surtout si la RBC recueille une valeur appropriée de ces ventes».

David McKay, qui deviendra pdg de la RBC en août, a affirmé que la banque restait «engagé» dans les Caraïbes.

«Cette transaction nous permettra de nous focaliser sur les régions des Caraïbes où nous avons la plus grande part de marché», a déclaré David McKay.

Vers 11h30, le titre de la RBC recule de 67 cents, ou 0,96%, à 68,87$. John Aiken cible un cours cible de 69$.