Photo Bloomberg.

La Banque Laurentienne croit pouvoir juguler l’impact d’une baisse des taux d’intérêt au cours des prochains mois. La banque régionale montréalaise a manqué la cible des analystes interrogés par Bloomberg.

Au premier trimestre terminé le 31 janvier, la Banque Laurentienne a enregistré un bénéfice ajusté de 1,32$, une augmentation de 2%. Les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient plutôt un bénéfice par action de 1,38$.

Dans un communiqué, Réjean Robitaille, le pdg, a reconnu les difficultés qu’amène la baisse du taux directeur de la Banque du Canada. « Toutefois, il devrait avoir une incidence relativement neutre sur le résultat par action pour l'exercice complet, ajoute-t-il. Dans ce contexte de taux d'intérêt difficile, notre contrôle rigoureux des dépenses et la qualité de crédit constante du portefeuille de prêts ont contribué à notre performance financière.»

Après avoir terminé le quart de son exercice 2015, la banque se trouve sous ses objectifs. La Laurentienne vise une croissance de 5% à 8% pour son bénéfice par action ajustée. La progression n’a été que de 2% au premier trimestre.

La direction maintient qu’elle sera en mesure d’atteindre ses objectifs. Pour ce faire, elle mise sur un contrôle «rigoureux» des dépenses et sur les produits aux marges plus élevées.

Toujours au premier trimestre, les revenus sont en hausse de 1% à 218,6 M$. Le bénéfice net, pour sa part, s’établit à 35,8 M$, une progression de 1%. Le rendement des capitaux a diminué passant de 10,5% à 9,9%.

Les marges d’intérêt, une donnée clé pour mesurer l’argent que tire une institution financière de ses prêts, reculent. Elles passent de 1,86% à 1,83%.

Rappelons que M. Robitaille prendra sa retraite le premier novembre prochain. La Banque Laurentienne a inscrit à ses résultats une provision pour une bonification de 2,1M$ du régime de retraite du principal intéressé ainsi qu’un boni de départ de 2,8 M$.

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