Industrie : Stantec et Héroux-Devtek sortent du lot


Édition du 12 Décembre 2015

Industrie : Stantec et Héroux-Devtek sortent du lot


Édition du 12 Décembre 2015

Par Dominique Beauchamp

Le secteur industriel est bien hétéroclite avec ses transporteurs, ses ingénieurs, ses équipementiers et ses fournisseurs de l'aérospatiale.

Ses perspectives reposent sur la cadence de l'économie nord-américaine qui reste bien difficile à cerner. Les financiers arrêtent donc leur choix sur des titres qui tracent leur propre voie.

David Caron, gestionnaire de portefeuille de l'Industrielle Alliance, préfère ainsi le long parcours régulier et la stratégie éprouvée de la société de génie-conseil Stantec (Tor., STN, 34,99 $).

«Ses résultats restent à la hauteur. Ses commandes en carnet atteignent un record. Son bilan sain financera aussi d'autres achats ciblés, comme celui de la québécoise Dessau en 2014», dit M. Caron.

Chez Groupe Investors, l'analyste Sami Hazboun aime le profil de croissance visible du fabricant de trains d'atterrissage Héroux-Devtek (Tor., HRX, 12,79 $). Celui-ci bénéficie grandement du carnet de commandes record de son client Boeing (NY, BA, 148,45 $ US).

Les trains d'atterrissage des nouveaux appareils 777 et 777x lui fourniront des années de croissance.

Héroux-Devtek prévoit livrer son premier système complet de train d'atterrissage destiné à ces appareils au début de 2017.

Ses revenus devraient passer de 356 à 500 M$ d'ici 2019. Entre-temps, ses bénéfices devraient croître d'environ 20 % par année, prévoit M. Hazboun.

«La société est bien positionnée, puisque les compagnies aériennes sont rentables grâce aux faibles frais de financement et à la baisse du prix du carburant», explique aussi M. Hazboun.

Maintenant que les investissements de 105 M$ dans la nouvelle usine de fabrication de pièces pour le 777 tirent à leur fin, les flux de trésorerie que dégage la société de Longueuil devraient aussi s'améliorer.

L'analyste juge que l'évaluation de moins de 9 fois le bénéfice d'exploitation prévu en 2017 est encore attrayante.

Union Pacific : le chemin de fer le moins cher

Du côté des chemins de fer, un secteur vital de l'économie, M. Hazboun préfère l'américaine Union Pacific (NY, UNP, 77,29 $ US), dont le réseau de 52 838 km à l'ouest du Mississippi est le plus étendu des chemins de fer de classe 1. Avec un recul de 33 % sur un an, son titre est des plus abordables et représente un bon moyen de tirer profit de la reprise industrielle plus tard en 2016.

Son rendement du capital et son ratio d'efficacité sont déjà supérieurs à ceux de CSX (NY, CSX, 26,03 $ US) ou de Norfolk Southern (NY, NSC, 91,52 $ US), mais l'entreprise peut les augmenter davantage en utilisant mieux son réseau.

Le transporteur d'Omaha est aussi le chemin de fer américain le plus apte à remplacer la perte des volumes de charbon, grâce à son important accès au marché du Mexique.

En 2016, il est raisonnable de s'attendre à une progression de 5 à 7 % de son bénéfice, auquel s'ajoute un dividende de 2,8 %.

Suivez Dominique Beauchamp sur Twitter @beauchamp_dom

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