GE allongerait 13 milliards pour la française Alstom

Publié le 23/04/2014 à 20:32

GE allongerait 13 milliards pour la française Alstom

Publié le 23/04/2014 à 20:32

Par Dominique Beauchamp

Le conglomérat General Electric discute pour acquérir le géant de l’énergie et du transport Alstom S.A., rapporte Bloomberg.

GE (NY, GE) allongerait au moins 13 milliards de dollars américains pour la société française aurait dit une source à l’agence, soit 25% de plus que son cours actuel.

Une entente pourrait être annoncée dès la semaine prochaine.

Alstom serait la plus grosse transaction pour GE depuis 1986, si on exclut l’échec de son offre de 54 milliards pour Honeywell, il y a dix ans.

Le plus important fabricant de moteurs d’avions du monde deviendrait ainsi propriétaire du fabricant des trains à grande vitesse TGV.

Alstom est aussi le principal fabricant mondial des turbines pour les barrages hydroélectriques et le troisième pour les turbines de centrales au gaz.

La société est également troisième fournisseur, derrière ABB et Siemens d’équipements de transmission électrique. Le secteur de l’énergie lui procure 43 % de ses revenus.

Les trains et wagons de méteo d'Alstom concurrencent ceux de Bombardier.

La chute de 20% de l’action d’Alstom depuis un an et sa propre restructuration rendent la société française plus attrayante aux yeux du président de GE Jeffrey Immelt, qui accentue le virage industriel de son conglomérat depuis la vente du réseau NBC Universal pour 16,7 G$ US à Comcast, l'an dernier.. Également publié mercredi: Alstom regroupe ses activités et supprime 150 emplois à Montréal

Après avoir réduit ses propres estimés de bénéfices à deux reprises en neuf mois, Alstom a entrepris d’éliminer 1300 postes afin d’économiser deux milliards de dollars. Le site français Challenges titrait que son avenir était incertain, dans un article paru en janvier.

General Electric aurait l’aval du conglomérat français Bouygues S.A, qui a 29% des actions d’Alstom, ont dit des sources à Bloomberg.

General Electric, qui cherche à accélérer sa croissance, n’aurait pas de mal à financer une telle transaction, avec ses liquidités de 89 milliards de dollars américains, dont 57 G$ US sont à l’extérieur des États-Unis.

Plus tôt en avril, M. Immelt disait chercher des acquisitions industrielles d’un à quatre milliards de dollars chacune, mais il se disait aussi prêt à payer plus pour des cibles offrant une grande valeur, des synergies importantes et qui s’inséraient dans sa stratégie, tout en étant rentables immédiatement.

 

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