Avant Twitter, d'autres stars d'internet ont fait leur entrée à la Bourse de New York ces dernières années, avec des succès variables.
FACEBOOK lève 16 milliards de dollars en entrant en grande pompe au Nasdaq en mai 2012, mais l'aventure tourne à la débandade.La première séance de cotation est émaillée de problèmes techniques et le cours commence à s'effondrer dans les jours qui suivent. De 38 dollars, l'action chute en quatre mois jusqu'à 17,73 dollars. Le premier réseau social mondial a bien redressé la barre en prouvant ces derniers trimestres qu'il pouvait engranger des recettes publicitaires avec les connexions à son site depuis un téléphone intelligent. Le titre a retrouvé son niveau d'introduction en juillet et est sur une trajectoire ascendante depuis lors. Il a clôturé à 49,12 dollars mercredi.
GROUPON reste en revanche une déception. Le spécialiste des bonnes affaires sur internet avait, selon la presse, refusé fin 2010 d'être racheté par Google, préférant tenter sa chance sur le Nasdaq où il a levé 700 millions de dollars en novembre 2011. De 20 dollars à son lancement, l'action est tombée jusqu'à 2,63 dollars en novembre 2012, plombée par des difficultés financières. Cela a fini par coûter son poste au patron-fondateur, Andrew Mason, débarqué en février. Le titre valait mercredi 10,01 dollars.
L'expérience boursière de ZYNGA est encore plus calamiteuse. L'éditeur de jeux sur réseaux sociaux, porté par le succès de titres gratuits comme FarmVille ou MafiaWars, lève 1 milliard de dollars en décembre 2011 sur le Nasdaq où il débute à 10 dollars. Mais les pertes s'accumulent, les dirigeants partent en masse, le groupe taille dans ses effectifs et le cours de Bourse fond. Zynga essaye de se relancer avec des jeux sur mobiles et un nouveau patron, Don Mattrick, ex-responsable de la Xbox de Microsoft. Mais le titre végète sous 4 dollars depuis l'été 2012.
Parmi les succès, le réseau social LINKEDIN a bien capitalisé sur sa niche professionnelle pour améliorer ses revenus. Il a levé 217 millions de dollars en mai 2011 en entrant à 45 dollars sur le New York Stock Exchange. Le titre a plus que doublé sur la première séance, et a poursuivi son envol depuis. Il a clôturé mercredi à 220,78 dollars.
Le site de critique de restaurants et commerce locaux par les internautes YELP, qui avait aussi choisi le NYSE, a levé 123 millions de dollars en mars 2012. Le titre, introduit à 15 dollars, a bondi de 60% le premier jour et a atteint mi-octobre un sommet historique à près de 75 dollars. Il a clôturé mercredi à 66,61 dollars.
Une autre valeur du NYSE, la radio sur internet PANDORA MEDIA confrontée à une concurrence toujours plus importante sur le marché de la musique en ligne, a pour sa part connu des hauts et des bas depuis son entrée en Bourse à 235 millions de dollars en juin 2011. Longtemps échangée sous son cours d'introduction de 16 dollars, elle a repassé ce seuil cet été et s'échange aujourd'hui à 27,37 dollars.
