Coup d'oeil sur une société extraordinaire


Édition du 01 Février 2014

Coup d'oeil sur une société extraordinaire


Édition du 01 Février 2014

Depuis que j'ai publié un livre décrivant mon approche de placement fondée sur l'achat de sociétés extraordinaires, on me demande souvent des exemples concrets.

Or, la semaine dernière, je lisais le rapport annuel de Visa et, à un certain moment, je me suis écrié «wow ! voilà un bon exemple d'entreprise exceptionnelle».

Tous les lecteurs connaissent Visa (NY, V, 232,99 $ US) ; la plupart ont probablement une carte de crédit portant ce nom. Visa, située à San Francisco, est une société de technologie de paiement active dans le monde entier.

Sa mission est de relier les consommateurs, les entreprises, les institutions financières et les gouvernements dans plus de 200 pays en permettant le paiement par voie électronique de façon rapide, fiable et sécuritaire.

Un modèle d'entreprise lucratif

Visa n'est pas une banque et n'émet pas de cartes de crédit ou autre. Elle ne court donc aucun risque de crédit. En fait, les institutions financières paient pour pouvoir utiliser la marque de commerce Visa, et cette dernière est également rémunérée chaque fois qu'une transaction est faite sur son réseau.

Il s'agit donc d'un modèle d'entreprise fort intéressant et lucratif. Et cela se reflète dans ses résultats financiers.

Lors de son exercice clos le 30 septembre 2013, ses revenus ont bondi de 13 % à 11,8 milliards de dollars américains dans une économie mondiale dont la croissance est plutôt modeste et où les incertitudes sont légion. Ses bénéfices ont augmenté de 18 %, à 5,0 G$ US, et son bénéfice par action, de 23 %, à 7,59 $ US par rapport à 2012.

En fait, depuis son premier appel à l'épargne réalisé en mars 2008, ses résultats ont été étincelants. Son chiffre d'affaires a pratiquement doublé tandis que ses bénéfices ont presque triplé.

La croissance est au rendez-vous et la rentabilité également. Par exemple, lorsque Visa est venue en Bourse, elle réalisait des marges bénéficiaires nettes de 27,1 %. Elles n'ont cessé de grimper depuis, atteignant 42,3 % en 2013. On peut dire la même chose du rendement de l'avoir, qui est passé de 8,0 % en 2008 à 18,5 % l'an dernier.

Vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'une telle société a une situation financière impeccable. Au 30 septembre, son bilan montrait 6,8 G$ US en encaisse et placements (plus de 10 $ US par action), sans dette à long terme.

Ces chiffres parlent avec éloquence. Toutefois, je ne connais pas vraiment ses dirigeants. En fait, le président et chef de la direction, Charles W. Scharf, est en poste depuis un an. Il est un peu tôt pour évaluer son travail.

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