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La banque américaine Citigroup (NY., C)  a vu son bénéfice net flamber au deuxième trimestre, à 4,84 milliards de dollars, grâce notamment à une diminution des charges juridiques et des économies d'échelle, selon un communiqué publié jeudi.

Le deuxième trimestre 2014, marqué par un bénéfice net de 181 millions de dollars, avait été plombé par une charge de 3,7 milliards de dollars liée à une colossale amende pour solder des contentieux remontant à ses errements durant la crise financière.

Lors des trois derniers mois, le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de la banque new-yorkaise, est de 1,51 dollar, contre 1,34 dollar attendu en moyenne par les analystes.

Le chiffre d'affaires ressort, lui, à 19,47 milliards (+0,23% sur un an), contre 19,11 milliards escomptés.

A Wall Street, le titre bondissait de 2,37% à 57,80 dollars dans les échanges électroniques de préséance.

Après deux années à négocier avec les régulateurs américains pour tourner définitivement la difficile page de la crise financière, Citigroup s'est concentrée à tailler dans ses coûts en attendant un relèvement des taux directeurs de la banque centrale (Fed).

L'établissement opère aussi une cure de maigreur: il est en train de se désengager dans de nombreux pays et en train de vendre des actifs sous-performants et jugés non stratégiques dont sa filiale de prêts à la consommation, OneMain Financial, logés dans sa structure de défaisance Citi Holdings,

Les dépenses opérationnelles ont ainsi baissé de 30% à 10,9 milliards de dollars au deuxième trimestre. Ceci s'explique notamment par une diminution des frais juridiques qui ne sont que de 360 millions de dollars sur la période.

Citigroup enregistre également une baisse des défaillances de ses clients, explique-t-elle.

La banque, qui essaie de renouer avec la dynamique qui fut la sienne avant 2008, a enregistré un très léger recul dans les activités de marchés malgré les incertitudes liées à la crise grecque.

Les revenus générés par le courtage ont ainsi reculé de seulement 1% à 3,72 milliards de dollars. Le déclin a été plus important chez ses rivales JPMorgan Chase (-10%), Bank of America (-9%) et Goldman Sachs (-6%).