«CGI profitera des renouvellements de contrats chez Logica» - Jennifer Radman, gestionnaire de portefeuille chez Caldwell Investment Management


Édition du 26 Mars 2016

«CGI profitera des renouvellements de contrats chez Logica» - Jennifer Radman, gestionnaire de portefeuille chez Caldwell Investment Management


Édition du 26 Mars 2016

Par Stéphane Rolland

Quel titre est sur votre écran radar ?

Après l'acquisition de Logica, le Groupe CGI (GIB.A, 58,76 $) s'est trouvé avec certains contrats générant des marges moins élevées. Ces contrats arrivent à échéance, ce qui permet de les renouveler à des marges plus élevées. Il y a aussi des améliorations du côté des carnets de commandes. Le multiple de 16 fois les bénéfices est attrayant. La tendance est favorable à l'industrie technologique. D'ailleurs, nous avons aussi Accenture (ACN, 108,56 $ US) en portefeuille. Nous sommes dans un environnement de faible croissance. Il y a beaucoup d'offre, mais de moins en moins de demande de la part des entreprises. Si vous devez gérer une société dans ce contexte, l'une des façons de tirer votre épingle du jeu est d'être plus efficace grâce à la technologie.

Préférez-vous le marché canadien ou américain ?

Investir au Canada est plus épineux en ce moment. Nous avons l'impression que le marché canadien se résume maintenant à faire un pari sur l'énergie. Beaucoup d'argent est captif au Canada. Bien des fonds communs n'ont pas le choix d'investir dans les actions canadiennes en raison de leur mandat. Toutefois, les gestionnaires qui ne veulent pas être dans le secteur de l'énergie ont très peu de solutions de rechange, ce qui exerce une pression haussière sur les titres des autres secteurs. Actuellement, la question est de savoir si le flux d'investissement s'inversera lorsque l'énergie aura touché son creux. Et il est très difficile de prédire ce que fera le pétrole. Nous préférons le marché américain. Il est beaucoup plus influencé par les fondamentaux que par les flux d'investissement.

Dans le fonds équilibré que vous gérez, vos investissements dans les détaillants se concentrent uniquement autour de la consommation discrétionnaire. Pourquoi ?

La distribution des obligations est tellement faible que les investisseurs institutionnels cherchent avidement des actions qui augmentent leurs dividendes, des titres qui procurent un rendement élevé du dividende ou des entreprises d'un secteur plus défensif. Nous avons donc un préjugé plus favorable à l'égard des titres davantage cycliques. Ils ont été punis par le marché comme si nous étions en récession. Nous ne croyons pas que ce soit le cas aux États-Unis. C'est pour cela que nous préférons la consommation discrétionnaire plutôt que les détaillants de première nécessité. Cela dit, nous les trouvons aux États-Unis en raison des distorsions dans le marché canadien dont nous avons parlé précédemment. Dans le même ordre d'idée, nous n'avons pas de pipelines ni de télécoms dans ce fonds.

Jennifer Radman, vice-présidente, chef des actions nord-américaines et gestionnaire de portefeuille chez Caldwell Investment Management. Elle travaille chez Caldwell Investment Management à Toronto depuis 2003. Elle est diplômée avec mention d'honneur en finances de l'Université de Caroline du Sud.

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