Le recul de 5 % de l’action de Canam le 6 août après la publication de résultats décevants est peut-être l'occasion de miser sur la reprise de la construction non résidentielle aux États-Unis.
Son action a explosé de 124 % en 2013, mais s’est repliée de 20 % depuis le 3 mars, de concert avec la cassure économique du printemps, au sud de la frontière.
Cela explique pourquoi Canam (Tor., CAM, 12,11 $) a dégagé un bénéfice de 0,11 $ par action (contre des prévisions de 0,25 à 0,28 $) au deuxième trimestre. L'entreprise explique ses résultats par des perturbations dans les volumes de livraison en avril, lesquelles sont dues au printemps froid, et aux coûts d’ingénierie élevés pour la réalisation de commandes complexes.
Avril à lui seul représente un manque à gagner de 0,15 $ par action, estime Frédéric Bastien, de Raymond James.
Or, ce trimestre n’est qu’un nid de poule pour le fabricant de structures d’acier qui ne change en rien le potentiel d’une rentabilité accrue et d’un rebond de la demande, estiment M. Bastien et Justin Wu, de Valeurs mobilières GMP.
Les deux analystes renouvellent donc leur recommandation d’achat envers Canam qu’ils voient s’apprécier à 17-17,50 $ d’ici 12 mois, pour un gain potentiel de 38 %.
Vers un rebond cyclique des marges