BRP surpasse les attentes au quatrième trimestre, mais 2016 sera heurtée par la Russie

Publié le 27/03/2015 à 06:48

BRP surpasse les attentes au quatrième trimestre, mais 2016 sera heurtée par la Russie

Publié le 27/03/2015 à 06:48

Par Yannick Clérouin

Le fabricant de produits récréatifs BRP (Tor., DOO) devait dépasser les attentes des analystes à son quatrième trimestre pour faire oublier ses précédents résultats et dissiper les doutes sur ses perspectives. C’est ce qu’il a fait. Ses prévisions pour 2016 risquent toutefois de laisser certains investisseurs sur leur appétit.

Pour la période de trois mois terminée fin janvier, la société de Valcourt a dégagé un bénéfice net ajusté de 116,5M$ ou de 0,98$ par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 48,3M$ ou 0,41$ l’action. Le bénéfice net ajusté exclut certains éléments.

C’est nettement mieux que ce que visaient les analystes: ceux-ci tablaient en moyenne sur un profit de 0,82$ par action, comme nous l'avions indiqué dans notre rubrique hebdomadaire Sur LesAffaires cette semaine.

Le fort bond de la rentabilité est attribuable à l’augmentation de la marge brute découlant de la hausse du volume de ventes de produits toutes saisons et à une diminution des charges d’exploitation, a précisé l’entreprise dirigée par José Boisjoli.

Les revenus ont totalisé 1,068 milliard de dollars, comparativement à 902,9 millions de dollars à pareille date l’an dernier. C’est également supérieur aux prévisions, car les analystes tablaient sur des recettes de 1,029 milliard de dollars.

Pour 2016, en revanche, les investisseurs pourraient être déçus par l’absence de croissance du bénéfice par action.

Le fabricant de produits récréatifs anticipe un bénéfice par action ajusté s’établissant entre 1,50$ et 1,65$ pour le prochain exercice. Cela se compare à un bénéfice de 1,65$ l’action pour l’exercice qui vient de se terminer.

Cameron Doerkson, de la Financière Banque Nationale, prévoyait un bénéfice de 1,64$ pour 2016.

«Dans nos perspectives pour l’exercice 2016, nous prévoyons que la croissance des revenus et du bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) se poursuivra, mais qu’elle sera limitée en raison d’une réduction des ventes en Russie comparativement à 2015», a expliqué M. Boisjoli dans un communiqué.

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