Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le recrutement d’une nouvelle chef de la direction financière par Cominar (CUF.UN, 11,35$) semble bien reçu. Heather Kirk, qui siégeait sur le conseil d’administration, entrera en poste le 3 décembre. Étant donné la longue expérience de Mme Kirk à l’analyse et au financement des fonds immobiliers chez BMO Marchés des capitaux, les investisseurs espèrent sans doute qu’elle mettre à profit son savoir-faire pour redorer le profil amoché du fonds auprès de la communauté financière. L’action de Cominar gagne 2,4% à mi-séance mardi, mais le titre a toute une pente à remonter avant de récupérer sa chute de 24% depuis le sommet de janvier 2018. Même s’il est satisfait de l’arrivée de Mme Kirk, Pammi Bir, de Banque Scotia préfère rester sur la touche, avant le dévoilement des résultats du troisième trimestre, attendu le 9 novembre. «Le titre est attrayant pour les chasseurs d’aubaines, mais nous préférons attendre de voir de meilleurs indices d’une relance opérationnelle plus durable avant de recommander le titre», écrit-il.
Loin des projecteurs, le producteur d’engrais Nutrien (NTR, 75,19$) poursuit sa relance en Bourse grâce à un solide troisième trimestre, abstraction faite de la radiation prévue d’une mine au Nouveau-Bruswick. C’est signe que le producteur a confiance que ses mines de Saskatchewan pourront satisfaire la demande à faible coût, croit Christopher Parkinson de Credit Suisse. L’action gagne 5% en matinée ce qui porte son regain à 7% depuis le début de l’année, Nutrien a dégagé un bénéfice ajusté de 0,47$ par action, légèrement supérieur au consensus du 0,44$. L’union de l’ex-Potash et l’ex-Agrium est aussi en voie d’atteindre 600 M$ en 2019, 100M$ plus quee prévu, a-t-elle précisé. La société a aussi accru ses prévisions de bénéfice annuel d’une fourchette de 2,40-2,70$ à 2,60-2,80$ par action et relevé son dividende de 7,5%.
Le géant américain des matières premières agricoles Archer Daniels Midland (ADM, 47,32 $ US) a plus que doublé son bénéfice net au troisième trimestre de l’année, à 536 millions de dollars contre 192 millions l’an passé, bénéficiant d’une reprise dans le secteur des huiles et de bons résultats en Asie. Depuis le début de l’exercice, sur neuf mois, le bénéfice net du groupe a ainsi fait un bond de 85 % à 1,49 milliard de dollars contre 807 millions l’an passé, indique un communiqué diffusé mardi. Au troisième trimestre, le bénéfice d’exploitation du groupe a plus que doublé à 881 millions de dollars contre 485 millions un an auparavant, portant le total pour les neufs premiers mois de l’année, à 2,48 milliards contre 1,8 l’an passé.
Thomson Reuters (TRI, 60,72 $) a enregistré au troisième trimestre un bénéfice net en repli de 16 % à 291 millions de dollars, affecté par les coûts de restructuration engagés par le groupe américano-canadien d’informations financières. Le bénéfice ajusté par action atteint 11 cents, ce qui est supérieur aux attentes des analystes, selon plusieurs consensus. Ce trimestre était le dernier avant la finalisation, le 1er octobre, de la cession de la division « Financial and Risk » (F&R), qui comprend les terminaux financiers et les données de marché qui les alimentent. Ces activités ont été vendues à la société d’investissement Blackstone pour 17 milliards de dollars.
Le géant automobile japonais Toyota a relevé mardi ses prévisions, se départissant de la prudence observée au début de l'exercice 2018/2019, tout en restant attentif aux menaces commerciales américaines. Il vise désormais un bénéfice net annuel de 2300 milliards de yens (26,7 G $) d'ici à mars 2019 , au lieu de 2120 milliards. Cela représente certes encore un déclin de près de 8% par rapport à l'exercice 2017/18 qui s'était conclu sur des bénéfices record, mais le constructeur a déjà accompli plus de la moitié du chemin en enregistrant un résultat net de 1242,4 milliards de yens sur les six premiers mois de l'exercice (avril-septembre). À la Bourse de Tokyo, les investisseurs ont apprécié, saluant aussi l'annonce d'un nouveau plan de rachat d'actions: le titre a clôturé sur un bond de plus de 2%.
Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a annoncé mardi une forte hausse de ses ventes semestrielles, surtout en Asie du sud-est, ce qui lui a permis d'élever ses bénéfices sur la période et de confirmer ses objectifs annuels. Entre avril et septembre, le groupe, qui a intégré l'alliance Renault-Nissan, a affiché un bénéfice net de 51,8 milliards de yens (plus de 600 millions $), en hausse de 7% sur un an, tandis que son résultat d'exploitation bondissait de 28,6%. «Malgré l'impact des catastrophes naturelles sur la production et les livraisons au Japon depuis juin, les résultats financiers du premier semestre ont été conformes à notre feuille de route annuelle», a commenté le directeur général Osamu Masuko, cité dans le communiqué. Mitsubishi Motors, sauvé de la débâcle fin 2016 par Nissan qui a acquis une participation de 34%, a retrouvé depuis le chemin de la croissance: son chiffre d'affaires a progressé de 23% à 1169,3 milliards de yens (13,5 G $) au premier semestre.
Le groupe de prêt-à-porter allemand Hugo Boss(BOSS, 63,44€) a affiché sa confiance pour la fin de l'année malgré une baisse du bénéfice net au troisième trimestre, après un démarrage tardif de la saison automne/hiver et une course aux rabais imposée par la concurrence. La baisse de 18% à 66 millions d'euros (99 M $) intervient alors que le chiffre d'affaires du groupe est stable, à 710 millions d'euros (+1% hors effets de change), tandis que la marge a souffert d'une «pression accrue au rabais» en raison du «contexte de marché difficile», note le groupe. Des effets de change négatifs ont pesé à hauteur de 5 millions d'euros sur le résultat. «Le troisième trimestre n'était pas facile», a déclaré le patron de Hugo Boss, Mark Langer. «Pour le quatrième trimestre, nous attendons cependant une évolution beaucoup plus dynamique du chiffre d'affaires et du bénéfice, et nous croyons pouvoir atteindre nos prévisions de résultats annuels», soit une légère hausse du bénéfice net et du chiffre d'affaires, a-t-il ajouté.
