Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Air Canada (AC, 24,87 $) a enregistré une baisse de 39 % de son bénéfice net au troisième trimestre, par rapport à la même période en 2017, à 561 millions de dollars canadiens (377 millions d’euros), en raison de la « hausse considérable » du cours du carburant. L’allongement de la distance moyenne desservit par les avions Air Canada comme le nombre de vols réalisés a augmenté le volume de carburant brûlé de 4 %. En conséquence, les charges d’exploitation ont progressé de 10 % au troisième trimestre.
Le géant indien de l'automobile Tata Motors (TATAMOTORS, 178,65₹), plombé par les pertes de sa filiale Jaguar Land Rover (JLR) et les frais liés à la fermeture d'une autre filiale, a annoncé mercredi une perte nette de 10,49 milliards de roupies au deuxième trimestre, qui court de juillet à septembre. L'an dernier, les gains nets du groupe s'étaient établis à 24,83 milliards de roupies sur la même période.
L’éditeur Torstar (TS.B, 1,18$) a rapporté mercredi une perte de 18,8 millions $ ou 23 cents par action au troisième trimestre, et des revenus en chute de 13 % pendant la période. Au même moment l’an dernier la compagnie affichait une perte de 6,6 millions $ ou 8 cents par action. Ses revenus trimestriels sont passés de 145,9 millions $ l’an dernier à 126,4 millions $ cette année. La perte ajustée de Torstar s’est chiffrée à 22 cents par action, contre 8 cents par action il y a un an. Les analystes interrogés par Thomson Reuters Eikon attendaient en moyenne un profit de 8 cents par action. Torstar détient une participation dans La Presse canadienne, en partenariat avec une filiale du Globe and Mail et Gesca.
Le géant américain de l’automobile General Motors (GM, 35,60 $ US) a facilement surpassé les attentes des analystes au troisième trimestre, même si les ventes de voitures commencent à donner des signes de faiblesse aux États-Unis, en Chine et ailleurs. GM a affiché un bénéfice de 2,5 milliards $ US ou 1,75 $ US par action. Son bénéfice ajusté s’est chiffré à 1,87 $ US par action, pulvérisant les prédictions de 1,25 $ US par action des analystes interrogés par FactSet. Ses revenus trimestriels ont accéléré de 6,4 % à 35,8 milliards $ US, surpassant également les attentes. GM a généré des revenus de 500 millions $ US en Chine entre juillet et septembre, en dépit d’un déclin des ventes et des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Le prix moyen de vente d’un véhicule aux États-Unis a atteint 36 000 $ US, soit 800 $ US de plus qu’il y a un an et un record pour un troisième trimestre. GM a vendu 1,98 million de véhicules à des particuliers pendant le trimestre, soit un déclin de 15 %. Les ventes aux concessionnaires ont toutefois augmenté de 4,5 %, à 1,13 million de véhicules. Au même moment l’an dernier, GM avait encaissé une perte de 3 milliards $ US en raison d’une charge comptable de 4,5 milliards $ US associée à la vente d’Opel et Vauxhall au Groupe PSA.
Airbus(AIR, 96,80€) a plus que triplé son bénéfice net au troisième trimestre et maintenu mercredi son objectif de 800 livraisons d'avions cette année, dans un contexte qui reste cependant difficile selon l'avionneur. S'agissant notamment son programme A400M, qui a enregistré d'importants surcoûts et retards, «Airbus a réalisé des progrès tangibles en ce qui concerne les capacités militaires et le plan de livraison et de rétrofit» (modernisation d'équipements existants), a indiqué le constructeur dans un communiqué, ajoutant cependant que «des risques demeurent». Selon les résultats publiés mercredi, le bénéfice net trimestriel a atteint 957 millions d'euros, soit plus du triple de celui enregistré sur la même période de 2017. Sur les neuf premiers mois de l'année, il s'élève à 1,453 milliard, soit une hausse de 4% par rapport à 2017. Ces résultats «reflètent les bonnes performances de l'A350 et le profil des livraisons d'avions», a commenté Tom Enders, le patron du groupe cité dans le communiqué.
Le titre de L'Oréal grimpait de plus de 5% mercredi matin à la Bourse de Paris, tirant profit d'une nette accélération des ventes du groupe au troisième trimestre, qui ont connu leur plus forte progression depuis dix ans. Un peu avant 6h, l'action de L'Oréal montait de 5,55% à 196,75 euros, dans un marché en hausse de 2,09%. Le chiffre d'affaires de L'Oréal a nettement accéléré et dépassé les attentes au troisième trimestre, grâce à une nouvelle solide performance des divisions Luxe et Cosmétique Active, en particulier dans les marchés émergents, Chine en tête. Le chiffre d'affaires de juillet à fin septembre a atteint 6,47 milliards d'euros, en hausse de 6,2% ou de 7,5% à données comparables (à taux de change et périmètre constants), soit la progression trimestrielle de L'Oréal «la plus élevée depuis 10 ans», selon son PDG Jean-Paul Agon.
Le géant sud-coréen Samsung Electronics a affiché mercredi des bénéfices trimestriels record, portés par un appétit vorace pour ses puces mémoire qui compense le ralentissement des ventes de smartphones, mais a mis en garde contre de prochains vents contraires. Le premier fabricant mondial de smartphones et de puces mémoire semble s'être totalement remis d'une série de revers, y compris l'humiliant rappel planétaire de son appareil phare et l'emprisonnement de son héritier, annonçant coup sur coup des chiffres record. Ces résultats s'expliquent par la santé florissante de la division des puces mémoire de Samsung, qui équipe ses propres appareils mobiles mais aussi ceux de ses concurrents, dont le géant américain Apple. Cependant, cette heureuse conjoncture touche à sa fin, a prévenu le mastodonte technologique dans un communiqué. Samsung s'attend ainsi «à un déclin des résultats globaux de la compagnie» au quatrième trimestre en raison de facteurs saisonniers à l'oeuvre dans le marché des semi-conducteurs.
