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Les actions des principales banques du pays résistent à la décote de l’agence de notation Moody’s annoncée lundi après-midi.
À l’ouverture des Bourses mardi, les titres des banques affichaient une baisse minime. Certains sont même en hausse.
La Banque Royale, principale banque du pays, recule de 0,11 $ à 62,50 $. La Banque TD perd pour sa part 0,08 $ à 83,70 $. La Banque CIBC laisse tomber 0,17 $ à 83,93 $. La Banque Nationale gagne pour sa part 0,11 $ à 80,06 $.
Hier, Moody’s a réduit d’un cran la cote à long terme des cinq banques canadiennes, trois mois après avoir prévenu de cette possibilité.
Les banques touchées sont la Banque Toronto-Dominion, la Banque Scotia, la Banque CIBC et la Banque de Montréal, ainsi que la Banque Nationale et la Caisse centrale Desjardins, au Québec.
Le niveau d’endettement élevé des consommateurs canadiens et les prix élevés des maisons rendent les institutions « plus vulnérables qu'auparavant aux risques imprévisibles de ralentissement de l'économie canadienne », a souligné Moody’s.
George Lazarevski, analyste pour BMO Marchés des capitaux, souligne dans une note que le geste de Moody’s ne constitue pas une grande surprise. En fait, il s’agit selon lui d’un exercice de réalignement qui survient après que l’agence a abaissé de deux crans la note qu’elle accordait aux titres de dette de la Banque Royale en juin dernier.
Par ailleurs, il ne croit pas que le coût du financement des institutions financières augmentera, car les banques restent dans la catégorie des notes AA.
Moody’s a d’ailleurs souligné que les banques canadiennes figuraient parmi celles qui ont la situation la plus solide dans le monde, en termes de perspectives de crédit.
