Titres en action: Banque TD, Best Buy, JPMorgan...

Publié le 24/05/2019 à 07:06, mis à jour le 24/05/2019 à 07:17

Titres en action: Banque TD, Best Buy, JPMorgan...

Publié le 24/05/2019 à 07:06, mis à jour le 24/05/2019 à 07:17

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

La forte croissance des activités de détail au Canada et aux États-Unis a permis à la Banque TD(TD, 75,47$) d'afficher un bénéfice ajusté de 3,27 milliards $ au deuxième trimestre, en hausse par rapport à celui de 3,06 milliards $ de la même période l'an dernier. Le prêteur torontois a également bénéficié des résultats positifs de ses services bancaires de gros _ qui avaient généré une perte au premier trimestre _ alors qu'il affichait un résultat supérieur aux attentes des analystes pour le trimestre clos le 30 avril. «En repensant à la première moitié de l'année, je suis ravi de notre performance. Elle reflète la dynamique soutenue de nos activités de franchise, une bonne qualité de crédit et de meilleures conditions pour les revenus du marché ce trimestre», a affirmé le chef de la direction, Bharat Masrani, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes. «Pour les mois à venir, l'environnement macroéconomique reste fluide. Les tensions commerciales et géopolitiques s'intensifient et les conditions économiques restent contrastées. Plusieurs indicateurs de production restent faibles alors que la croissance de l'emploi reste forte.» M. Masrani a répété qu'il avait bon espoir que la banque enregistre cette année une croissance de son bénéfice par action dans le bas de sa fourchette cible à moyen terme, d'entre 7,0 pour cent et 10,0 pour cent. Sur une base ajustée, la Banque TD a réalisé un bénéfice de 1,75 $ par action, un résultat en hausse par rapport à celui de 1,62 $ par action de la même période en 2018. Les analystes s'attendaient en moyenne à un profit de 1,67 $ par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

Le patron sortant du détaillant Best Buy(BBY, 65,82$US) a prévenu jeudi que les acheteurs américains verraient probablement les prix augmenter si la prochaine ronde de tarifs sur les produits chinois se concrétisait. Le chef de la direction, Hubert Joly, a indiqué que la chaîne de magasins spécialisés dans l'électronique avait pu éviter les hausses de prix de la plupart de ses produits, à quelques exceptions près, comme les machines à laver. M. Joly a précisé qu'il travaillait directement avec l'administration Trump afin de minimiser l'impact des nouveaux tarifs sur les acheteurs américains, et prévoit de continuer à le faire lorsqu'il quittera ses fonctions de chef de la direction, le mois prochain, pour devenir le président exécutif du conseil d'administration de Best Buy. Sa remplaçante, Corie Barry, sera la première femme à occuper le poste de chef de la direction de Best Buy. Joly a déclaré qu'il était trop tôt pour savoir quels produits pourraient connaître une hausse des prix, car on ne sait pas encore quels produits figureront dans la prochaine ronde de droits de douane sur les produits chinois. D'autres détaillants, notamment Walmart et Target, ont également mis en garde contre d'éventuelles hausses des prix attribuables aux tarifs. Best Buy a dévoilé jeudi un bénéfice net de 265 millions $ US, ou 98 cents US par action, au cours du premier trimestre de l'exercice. Le bénéfice ajusté s'est établi à 1,02 $ US par action, dépassant les attentes de Wall Street de 14 cents, selon les prévisions recueillies par Zacks Investment Research. Les revenus de la société de Richfield, au Minnesota, ont atteint 9,14 milliards $ US au cours du trimestre, répondant ainsi aux attentes de Wall Street. Pour le trimestre qui prendra fin en août, Best Buy a indiqué s'attendre à afficher un bénéfice par action d'entre 95 cents US et 1 $ US. Le détaillant prévoit toujours que son bénéfice annuel s'établira entre 5,45 $ US et 5,65 $ US par action.

La banque américaine JPMorgan Chase(JPM, 108,64$US) a décidé de prendre ses distances avec la société Purdue Pharma, accusée d'avoir favorisé la crise des opiacés qui ravage les États-Unis, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du dossier. L'établissement a prévenu l'entreprise pharmaceutique qu'elle devait trouver une autre banque pour mener à bien les opérations courantes qu'il effectuait jusqu'alors, comme la gestion de ses liquidités et de ses factures. Cette décision a été prise pour éviter à JPMorgan Chase de voir sa réputation être entachée par la crise traversée actuellement par Purdue, a expliqué la source. Purdue Pharma, qui fabrique l'analgésique OxyContin, est devenue l'ennemi numéro un dans la crise des opiacés. Ces substances ont été à l'origine des deux-tiers des 70 000 morts par overdoses aux États-Unis en 2017.

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