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La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi, les annonces sans grande surprise de la banque centrale américaine (Fed) faisant peu réagir les investisseurs.
Après avoir oscillé autour de l'équilibre jusqu'à la diffusion d'un communiqué de la Réserve fédérale (Fed), les indices ont ensuite hésité quelque temps avant de perdre un peu de terrain puis de se redresser à l'approche de la clôture.
La Fed a, comme largement prévu, annoncé sa décision de cesser progressivement de réinvestir dans les bons du Trésor américain à partir d'octobre, une mesure de soutien à l'économie mise en place après la crise financière de 2008.
L'institution a aussi laissé ses taux d'intérêt inchangés mais indiqué qu'elle prévoyait toujours de les remonter une troisième fois d'ici la fin de l'année.
Elle s'est également montrée plus optimiste pour la croissance en 2017, estimant que l'impact des ouragans serait temporaire.
Voici l'état de la situation
S&P/TSX +0,63% à 15389 points
S&P 500 +0,06% à 2508 points
Dow Jones +0,27% à 22412 points
Nasdaq -0,08% 6456 points
Dollar canadien -0,25% à 0,8115$US
Once d'or -0,56% à 1303$US
Baril de pétrole WTI +1,68% à 50,74$US
"Toutes ces annonces, sans surprise, ne changent pas grand chose pour le marché actions à court terme", a relevé Peter Cardillo, de First Standard Financial. "Même la remontée des taux d'intérêt n'est pas forcément négative puisqu'elle intervient dans un contexte de croissance économique solide", a-t-il ajouté.
La perspective d'une remontée des taux refroidit généralement les courtiers de Wall Street, qui ont largement profité ces dernières années des taux bas de la Fed.
Le dollar, profitant du regain d'optimisme de la Fed sur l'économie américaine, s'est bien renforcé après le communiqué de l'institution. "Mais ce mouvement devrait rester limité car le pays continue de faire face à d'importants problèmes géopolitiques et politiques", a estimé M. Cardillo.
Le marché obligataire était mitigé: le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans progressait à 2,269%, contre 2,245% mardi soir, tandis que celui des bons à 30 ans reculait à 2,808% contre 2,817% à la précédente clôture.
Seul indicateur majeur du jour, les reventes de logements aux Etats-Unis ont reculé bien plus que prévu en août, plombées par un manque de stocks et les hausses de prix, selon l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).
Air Canada se hisse à un sommet annuel grâce à un gain de 7%. Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, fait bondir sa cible pour le titre d’Air Canada(AC, 25,61$) de 26$ à 31$ après avoir assisté à la journée des investisseurs du transporteur aérien montréalais. L’analyste estime que le titre de l’entreprise dirigée par Calin Rovinescu se négocie à escompte en raison de son endettement et des craintes portant sur la fragilité de sa rentabilité. La journée des investisseurs a toutefois convaincu M. Spracklin que la rentabilité est désormais plus soutenable. Les prévisions présentées par l’entreprise laissent aussi entrevoir des flux monétaires plus élevés que prévu, ce qui est de bon augure pour le remboursement de la dette. L’analyste réitère sa suggestion d’achat, le titre figurant en tête de ses recommandations.
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BlackBerry(BBRY, 9,14$US) est entrée dans l’ultime phase de sa transformation pluriannuelle, la société ayant quitté le secteur de la fabrication d’appareils au cours du trimestre et étant désormais en bonne position à titre d'entreprise spécialisée dans les logiciels, estime Paul Steep, de Banque Scotia. L’analyste s’attend à ce que les résultats s’améliorent dans la deuxième moitié de l’exercice en cours. Il réitère sa recommandation surperformance pour le titre et sa cible de 11$US, ce qui laisse entrevoir un gain potentiel de 20,4%.
Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, revient sur l’acquisition de BBC Superfactors annoncée par Uni-Sélect(UNS, 27,63$) vendredi. BBC génère des revenus annuels de 16M$CA par l’entremise de ses sept établissements. Les membres de BBC passeront sous l’enseigne The Parts Alliance, acquise par Uni-Sélect récemment. À cette transaction s’ajoute une autre petite acquisition, Dash Distributors, à Edmonton, note M. Poirier. Ce distributeur indépendant génère des recettes annuelles de 10M$. Ces deux transactions démontrent la capacité de la direction d’Uni-Sélect de continuer à consolider son réseau dans ces deux marchés. L’analyste réitère sa recommandation d’achat pour le titre et laisse sa cible à 34$.
Du côté des valeurs, le recul du géant de l'informatique Apple (-1,68% à 156,07 dollars) a pesé sur les indices. Dans un message au site internet The Verge, la société a reconnu que le dernier modèle de sa montre Apple Watch pouvait rencontrer des problèmes de connexion aux réseaux mobiles.
Le groupe de messagerie Fedex a pris 2,08% à 220,50 dollars malgré des résultats trimestriels plutôt décevants, attribués à une cyberattaque et aux dégâts causés par l'ouragan Harvey.
La chaîne de magasins d'articles pour la maison Bed Bath and Beyond, qui a aussi révisé à la baisse ses prévisions annuelles, a chuté de 15,87% à 22,74 dollars.
Le groupe agroalimentaire General Mills a reculé de 5,80% à 52,17 dollars après des résultats décevants, marqués notamment par la baisse des ventes aux Etats-Unis de ses yaourts Yoplait et de ses céréales.
L'indice regroupant les valeurs de l'énergie au sein du S&P 500 a progressé de 0,69% alors que le baril de WTI coté à New York a clôturé au-dessus de la barre des 50 dollars pour la première fois depuis fin juillet.
