Chaque semaine, retrouvez les tops et flops des grands titres québécois (capitalisation boursière supérieure à 100M$ etdonnées calculées du 21 au 28 août 2015 à midi). Parmi les gagnants de cette semaine, on a décidé de s'arrêter sur le cas de Prometic. Côté contre-performance, c'est Aimia qui a retenu notre attention.
TOP
-Prometic (Tor., PLI): Nous vous en parlions récemment dans une de nos dernières chroniques "À Surveiller": Prometic faisait l'objet d'une recommandation d'achat de la part de Canaccord Genuity. Selon l'analyste Neil Maruoka, même si les résultats ont été plus faibles que prévu, il n'y avait pas de quoi être préoccupé puisque, par nature, certaines activités du groupe sont "en dents de scie". Par ailleurs, l'analyste disait croire en des annonces prochaines qui pourraient donner de l'élan au titre. Il citait notamment un essai pivot pour son produit IVIG et les premiers résultats d’efficacité du dérivé plasma PBI-4050. Rien d'étonnant donc à ce que le titre ait gagné 10,80% au cours de la semaine écoulée, réussissant par là même à rattraper pour partie la chute vertigineuse qui a affecté l'ensemble du marché lundi.
En jaune, Promotic ; en blanc Aimia. La chute des marchés lundi est bien visible ici.
FLOP
-Aimia (Tor., AIM): Pour Aimia, ces dernières semaines ont été difficiles. L'annonce le 14 août d'un abaissement de ses prévisions a semé un doute supplémentaire dans l'esprit des investisseurs. Cette semaine, entre cette mauvaise tendance et la crise boursière qui a secoué les marchés, le titre a logiquement reculé de 6,30%, concluant un mois particulièrement sombre pour l'exploitant d'Aeroplan (-18%). Il est cependant à noter que sans une reprise ce vendredi de 2,3%, ce recul aurait pu être bien pire. Dans le "À Surveiller" du 17 août, notre journaliste François Pouliot nous mettait en garde contre la mauvaise passe du titre par la voix de l’analyste Perry Caicco: «Il souligne que les affaires ne vont pas aussi bien qu’elles le devraient et que Aimia fait face à plusieurs enjeux. Le programme avec la Banque TD ne donne pas les résultats escomptés, même chose avec American Express. L’Europe est un problème avec l’Italie qui est au ralenti et Sainsbury dont le programme a été remodelé et qui ne fournit plus autant de volume.»
