Les investisseurs ne sont pas convaincus du succès qu’aura la nouvelle plateforme BlackBerry 10. Le titre chute de 7 % ou 1,16 $ à 14,47 $ après que l’entreprise de Waterloo ait levé le voile sur son nouvel appareil. Mais pour le PDG de la société, Thorstein Heins, «l’échec n’est pas une option».
Voilà ce qu’a déclaré d’entrée de jeu Thorsten Heins, dans une entrevue avec le Globe and Mail, juste avant le lancement de la tant attendue plateforme BlackBerry 10, qui comprend un nouvel appareil et un nouveau logiciel d’exploitation.
M. Heins a mentionné que l’entreprise de Waterloo «doit livrer le produit auquel s’attendent les quelque cent fournisseurs de services de télécommunications et chefs de la direction technologique d’entreprises qu’il a rencontrés ces derniers mois».
Pourquoi les usagers échangeraient-ils leur iPhone pour le nouvel appareil de BlackBerry? «Pensez à la nouvelle expérience utilisateur, répond M. Heins. Vous allez être plus productif tout en étant moins stressé, car vous passerez d’une application à l’autre sans effort.»
Le patron de l’entreprise rebaptisée BlackBerry explique que les utilisateurs du nouvel appareil n’auront plus à fermer une application pour en consulter une autre. Ils pourront passer de Facebook à une app professionnelle, par exemple, instantanément.
Le BlackBerry 10 règle par ailleurs un problème qui dérangeait de nombreux utilisateurs, ajoute M. Heins. Le nouveau logiciel permettra d’avoir «deux identités», une personnelle et une d’affaires.
Les fonctionnalités des téléphones fournis par les entreprises étaient jusqu'ici limitées pour des raisons de sécurité.
Mais avec le nouveau BlackBerry, les utilisateurs pourront consulter des applications personnelles, comme Facebook, sans être restreints par les normes de sécurité imposées par les directeurs des TI de leur entreprise.
