[Photo : Bloomberg]

BCE (Tor., BCE, 45,20 $) recevra sans doute la bénédiction du Conseil de la radiodiffusion canadienne (CRTC) pour acquérir Astral Media (Tor., ACM.A, 52,75 $), le 25 juin prochain, si l’on de fie aux délais normaux de 35 jours du processus d’approbation.

Les audiences pour la deuxième offre de 3,38 milliards de dollars BCE se sont tenues les 6 au 10 mai. BCE a aussi répondu par lettre à certaines questions du CRTC pour la dernière fois le 21 mai.

Le processus d’approbation a donc franchit le cap des 20 jours, qui avait mené au rejet sans équivoque de sa première offre le 18 octobre 2012.

« Ce cap n’augmente pas en soit les probabilités d’un feu vert du CRTC, mais au minimum il suggère que les membres du CRTC délibèrent au lieu de rejeter en bloc la transaction comme la première fois », évoque Adam Shine, de Financière Banque Nationale.

L’analyste s’attend à une approbation du CRTC, mais peut-être assortie de nouvelles conditions ou de nouvelles exigences pour BCE. Le CRTC pourrait imposer la vente d’autres actifs, bien que BCE ait qualifié sa dernière offre « à prendre ou à laisser ».

Il n’était pas question pour elle de vendre d’autres chaînes de télé d’Astral afin de satisfaire le CRTC.

Lors de la première transaction rejetée, BCE achetait toutes les chaînes de télé d’Astral. Cette fois, BCE vendrait 13 des 25 chaînes de télé d’Astral pour avoir des parts d’écoute de 22,6 % en français et de 35,7 % en anglais.

Le Bureau de la concurrence a déjà approuvé la deuxième offre de BCE.

Dans la deuxième offre, BCE bénéficierait toujours de l’équivalant de 77 % du bénéfice avant intérêt, impôts et amortissement d’Astral, qui contribuerait aussi des flux de trésorerie annuels de 100 millions de dollars, avait calculé Maher Yaghi, de Valeurs mobilières Desjardins.

Avec Astral, la croissance annuelle des flux de trésorerie de BCE passerait de 4,8 à 7,6 %, en 2014, soit une croissance suffisante pour soutenir une hausse annuelle de 5 % de son dividende, avait-il aussi estimé l’analyste.