Banques: la Royale pour sa stature, la BMO pour sa croissance américaine et la TD en punition


Édition du 13 Décembre 2014

Banques: la Royale pour sa stature, la BMO pour sa croissance américaine et la TD en punition


Édition du 13 Décembre 2014

Par Dominique Beauchamp

La croissance des banques ralentit, avant même que l'activité immobilière n'ait basculé. Et que dire de la chute violente du cours du pétrole qui ne manquera pas d'assombrir l'économie et l'humeur des consommateurs de l'Ouest canadien et de réduire les activités de financement des producteurs de carburant.

Malgré ces vents contraires, les banques peuvent encore procurer des rendements enviables. La force de leur guichet unique de services leur donne les moyens de faire croître leurs bénéfices de 5 % à 7 % par an, de verser un dividende de 3 % à 4 %, d'augmenter celui-ci et de racheter leurs actions,

Leur évaluation, à 12 fois les bénéfices prévus, est attrayante par rapport à celle de la Bourse dans son ensemble (15,0), et plus attrayante encore par rapport à celle des autres titres payeurs de dividendes tels que les télécommunications (15,9) et les services aux collectivités (21,2).

La majorité des analystes conseillent de les conserver en portefeuille.

Cela suggère que les cours de leurs titres n'ont pas fini de s'ajuster à la croissance plus lente de leurs bénéfices et à la volatilité accrue de leurs résultats.

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