Perspective sectorielle. Boudés par les investisseurs, les titres des télécoms redeviennent attrayants.

Vous êtes à la recherche de secteurs qui n'ont pas profité du rebond boursier ou qui dépendent peu de l'économie ? Jetez un coup d'oeil aux fournisseurs canadiens de services de télécommunications. 

C'est le seul secteur de l'indice S&P/TSX qui affi che encore un déclin depuis le début de l'année, dit Chad McAlpine, analyste quantitatif chez RBC Marchés des Capitaux. Le secteur des télécommunications a perdu 8,5 %, tandis que le S&P/TSX a gagné 18,9 %. 

De plus, les prévisions de bénéfi ce des 12 prochains mois pour les cinq entreprises canadiennes du secteur augmentent depuis un mois, alors que celles pour l'ensemble des entreprises du S&P/TSX baissent. 

Qui plus est, les titres des fournisseurs de télécommunications n'ont jamais été si bon marché en 17 ans, en fonction des bénéfi ces prévus (11,2 fois).

À 5,9 %, leur rendement de dividende atteint un sommet de 18 ans et devrait servir de point d'appui à leurs titres, si l'économie déçoit, note M. McAlpine.

Greg MacDonald, analyste à la Financière Banque Nationale, préfère Rogers Communications parmi les entreprises du secteur, car la société bénéfi ciera de la popularité de l'iPhone d'Apple, qui lui apporte des revenus de transmission de données. Rogers a augmenté son dividende de 16 % et a racheté pour 15 millions de dollars de ses actions au premier trimestre de 2009.

Les amateurs de dividendes devraient privilégier BCE, dont le rendement de dividende est de 6,3 %, selon M. MacDonald.