À surveiller: Tim Hortons, Banque Royale et SNC-Lavalin

Publié le 25/08/2014 à 11:27

À surveiller: Tim Hortons, Banque Royale et SNC-Lavalin

Publié le 25/08/2014 à 11:27

Par Dominique Beauchamp

Photo; Shutterstock

Que faire avec les titres de Tim Hortons, de Banque Royale et de SNC-Lavalin? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Tim Hortons (THI, 84,14 $): un projet de fusion avec Burger King fait exploser l’action de 20%

Tim Hortons et Burger King Worldwide discutent d’une fusion pour créer le troisième groupe de restauration rapide au monde, avec 18 000 restaurants dans 100 pays et des revenus de 22 milliards de dollars américains.

Le projet inattendu a fait exploser l’action de Tim Hortons de 22% un cours record de 84,14$, lundi matin.

Kenric Tynge, de Raymond James, estime que Tim Hortons a une valeur de 85 à 95$, dans une transaction.

Il est d’avis que Tim Hortons pourra s’appuyer sur le réseau de Burger King pour accélérer son expansion aux États-Unis et à l’international, tandis que Tim Hortons aidera Burger King à servir le segment croissant du petit-déjeuner.

Stephen Gauthier, chef des investissements chez Fin-Xo Valeurs mobilières, un chasseur de bons répartiteurs de capital, songe plutôt à vendre ses actions de Tim Hortons.

«Le bond du titre amène le titre de Tom Hortons au-delà de sa valeur intrinsèque et il n’y a pas encore d’offre formelle sur la table», explique-t-il.

Tim Hortons s'échange à un multiple de 25,3 fois les bénéfices prévus en 2014.

M. Gauthier n’est pas intéressé à conserver le titre de la société combinée parce que Burger King n’est pas le chef de file de son industrie.

De plus, l’ingénierie financière instaurée par le fonds brésilien 3G Capital a déjà fait grimper l’évaluation de Burger King à 34 fois ses bénéfices. 3G Capital a ramené Burger King en Bourse en 2012, deux ans après en avoir fermé le capital, récoltant 1,4 milliard de dollars au passage.

3G Capital et l’investisseur-activiste Bill Ackman, qui a aussi 10,9% de Burger King, ont aussi une stratégie de sortie, dès qu’ils auront atteint leur objectif de rendement interne. M. Ackman a déjà plus que doublé son argent depuis septembre 2012. 3G Capital a payé 3,3 milliards pour 70 % de Burger King en 2010, dont la valeur boursière a grimpé à 11,6 milliards de dollars américains.

Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux,  mentionne aussi que les agences d'évaluation de crédit pourraient décoter Tim Hortons parce que Burger King n'a pas une cote de qualité institutionnelle.

De plus, la transaction semble surtout être motivée par le désir de Burger King de réduire son taux d’imposition de 40 à 25% en déplaçant son incorporation au Canada, croit aussi M. Gauthier.

«La décision de Wendy’s de divorcer de Tim Hortons, en 2006, en la renvoyant en Bourse, suggère aussi qu’il y a peu de synergies d’exploitation à tirer entre une chaîne d’hamburgers et une autre de beignes», dit-il.

M. Sklar perçot aussi peu de synergie à part le partage de certains services administratifs et un plus grand pouvoir d'achat.

" Bien que les deux entreprises fotn valoir la valeur du réseau mondial de Burger King pour accélérer l'expansion internationale de Tim Hortons, la marque a peu de notoriété et de valeur à l'international ", indique l'analyste.

L'action de Tim Hortons a déjà franchi son nouveau cours-cibe de 79 $.

Si Tim Hortons disparaissait du paysage boursier canadien, M. Gauthier avoue qu’il aurait bien du mal à remplacer ce titre «unique» en portefeuille.

«Il n’y a pas d’équivalent. De plus, tous les titres de l’industrie de la consommation courante se négocient à des multiples très élevés en Amérique du Nord. Même les titres de mauvaise qualité s’échangent à plus de 20 fois leurs bénéfices», explique-t-il.

M. Gauthier devra probablement se tourner vers d’autres industries pour trouver un remplaçant à Tim Hortons qui générait un rendement de capital supérieur à son coût en capital.

Banque Royale (RY, 80,75 $): un 3e trimestre qui divise les analystes

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour le 28/03/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

28/03/2024 | lesaffaires.com

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour le 28/03/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.